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BURKINA : Pitié pour nos routes !

mardi 11 octobre 2011.

 

Les routes n’ont pas bonne mine au Burkina : dégradées, cabossées avec de nombreux "sparadraps" pour cacher les nombreux nids-de-poule, exiguës... Elles offrent un spectacle désolant. Les routes, surtout à Ouagadougou, sont « accidentogènes ». Il est vrai que les Burkinabè ne sont pas tolérants et qu’ils adorent « brûler » les feux tricolores. Mais le réseau routier a la malheureuse réputation de favoriser la survenue des accidents. Tout le monde sait pourquoi. On ne peut pas faire fi des initiatives qui sont déployées soit par le gouvernement, soit par la municipalité. Cependant, il se pose en premier lieu un sérieux problème de planification.

Et c’est quand vous empruntez une nouvelle voie bitumée que vous vous en rendez compte assez vite. En effet, on se demande si des urbanistes ont fait des études sérieuses en rapport avec la démographie galopante du Burkina. Conséquence : sitôt construites, les routes sont déjà étroites et personne ne peut, à ce moment, prédire quelle sera leur durée de vie. Ainsi, cela donne l’impression que nous préférons le court terme et pire, les services chargés de l’entretien semblent inexistants.

Les Ouagalais semblent d’ailleurs avoir compris comment faire bouger les choses. Il suffit d’une manifestation spontanée où vous barrez la route à problèmes pour obtenir des ralentisseurs (ou si vous préférez des « gendarmes couchés ») afin de minimiser les accidents dus à la vitesse. D’autres ont organisé des sit-in sur des voies bitumées qui avaient perdu de leur superbe pour attirer l’attention des autorités. Dans tous les cas, l’Etat a réagi favorablement et s’est exécuté pour limiter les dégâts. Ce ne devrait pas être ainsi. Ailleurs, l’entretien routier existe et est suivi de façon quotidienne pour éviter que les usagers ne deviennent des slalomeurs professionnels à force d’éviter les nids-de- poule. En tous les cas, entretenir une route, c’est donner des ailes à l’économie en facilitant les échanges humains et commerciaux.

Dans ce sens, il faut se donner les moyens de limiter aussi les facteurs dégradants de ces routes. C’est pourquoi le phénomène des poids lourds qui continuent de circuler malgré une roue crevée ou dont le poids n’est pas conforme, doit être combattu. Il faut aussi sensibiliser les manifestants de tous bords sur la cherté du goudron afin qu’ils évitent de le brûler quand ils organisent des protestations sur la voie publique. Ça aussi, c’est du civisme. On ne peut pas continuer à réclamer du bitume pour la ville quand chaque coup de colère devient l’occasion pour se défouler sur le peu qui existe. Les Burkinabè dans leur ensemble ont du chemin à faire : si les routes doivent être entretenues périodiquement parce que cela profite d’abord à l’économie, les citoyens, eux, doivent en prendre soin par des comportements civiques.

SIDZABDA

Le Pays



Vos commentaires

  • Le 11 octobre 2011 à 09:18, par quand même ! En réponse à : BURKINA : Pitié pour nos routes !

    Civiques, civiques et alors ? ce ne sont pas les burkinabè qui sont devenus comme ça, ce sont les gouvernants qui n’ont autorisé QUE CETTE VOIE ! tenez : la voie qui mène à l’hoptital Yalgado a été "déchirée" depuis 4 ou 5 bonnes années pour soi disant une affaire "d’eaux usées" !!! on en est où ? à ce jour un feu même est mis au niveau du croisement OST avec une bouche en plein milieu de voie de je ne sais quoi dont le couvercle fait un bruit macabre, surtout tard dans la nuit lorsque vous habitez dans la zone ; c’est cynique...et irresponsable car je parie qu’on attend qu’un problème s’y pose avant de s’agiter BETEMENT dans tous les sens....!!!SEIGNEUR

    • Le 11 octobre 2011 à 13:44 En réponse à : BURKINA : Pitié pour nos routes !

      vous moins vous avez la chance d’avoir une route et c’est une bouche d’égout qui vous dérange. vient voir à Bobo où il n’y a pas de route du tout !

  • Le 11 octobre 2011 à 12:03, par Une victime En réponse à : BURKINA : Pitié pour nos routes !

    Cet article ns permet de remettre au grd jour un drame qui a été orchestré par le Gouvernement dans le secteur des infrastructures en 2009. Souvenez vs ke le ministre Seydou KABORE à cette époque a licencié 266 agents contractuels parmi lesquels des ingénieurs,des techniciens supérieurs, des chauffeurs pr des besoins de restructurations selon lui.Pendant ke le même ministère manifestait un sérieux besoin de personnel pr le contrôle des grands chantiers exécutés par les entreprises. Pourtant la simple reconnaissance des bons et loyaux services rendus à la nation et UN PETIT SENTIMENT D’HUMANISME aurait permi d’éviter l’enfer aux familles de ces travailleurs dont certains étaient quasiment à un pas de leur retraite. Dieu sauve et bénisse le BURKINA !!!

  • Le 11 octobre 2011 à 12:21 En réponse à : BURKINA : Pitié pour nos routes !

    vous savez les choses ne peuvent êtres mieux que cela . ont aura pas de gouvernant qui suivent une bonne planification si nous sommes incapable de tolérance et de raison ... On nous dit toujours que les moyens sont limités dans ce pays pourtant a la moindre occasion on s’empresse de bruler la portion de goudron qui est devant notre porte et dès les 1ères pluies , bonjour les nid de poules et ca devient une autre occasion de bruler le goudron restant on veux quoi ? tan pis pour nous ! Essayons de mettre l’accent sur l’éducation familiale a la tolérance ,la raison , le bon sens, la citoyenneté...avant d’interpeler ces gouvernants qui nous mérite et que l’on mérite

    • Le 11 octobre 2011 à 16:20 En réponse à : BURKINA : Pitié pour nos routes !

      euuh youpppi,les gars,moi je comprends rien à ce ke vous dites puisk j’ai ps encore visité votre pays mais je le ferai mais ce ke je veux savoir comment les routes sont bitumées chez vous pour ke ça prend feu ?Si c’est ça,les routes ne peuvent meme ps réister aussi a la chaleur des moteurs des voitures.Bizarre qd meme.Vous le faites avec de la paille ?Ki peut me répondre svp pcq ici en France,c’est pas kom ça.Merci

      • Le 12 octobre 2011 à 18:36 En réponse à : BURKINA : Pitié pour nos routes !

        Euuh, salut ...Youpii le ptit français, c’est ça ? Tu sais l’asphalte, jusqu’à preuve du contraire partout dans le monde et aussi dans ta chère France c’est d’abord du pétrole.. Si si.. Alors si tu fais un brasier dessus qui dure plusieurs minutes ou heures eh bien ça brule ! Tu peu essayer en bas de chez toi, tu nous dira hein..dis ?

  • Le 11 octobre 2011 à 12:52, par Conté En réponse à : BURKINA : Pitié pour nos routes !

    Dans ce pays Il suffit de murmurer (des intérêts de certains) dans ta gorge et le gouvernement est au courant... Mais quand il s’agit d’honnorer le bien être social commun on traine les pieds.Sa fait pitié pour un BURKINA FASO qu’on veut emerger qui à sa route n°1 à moitié impraticable !!

    Venez au secteur 17 à Bobo, vous verez des habitants qui jouent au pompier pour sauver leur vie et habitations quand il pleut. D’autres qui gard leur vehicule à plus de 100 mètres pour pouvoir rentrer chez eu en escaladant les trous !! Rien n’est entrepris pour faciliter le ruissellent de l’eau, n’en parlons même pas de route pour circuler !
    Dire qu’on a une municipalité et un gourvenement ! ces habitants paie les dettes, taxes et impôts pour qui en fin de compte ?

  • Le 11 octobre 2011 à 12:56, par Le paysan En réponse à : BURKINA : Pitié pour nos routes !

    Au tire "Pitié pour nos routes" il fallait ajouter "pitié pour nos populations". Il faut que nos dirigeants aient vrmt pitié de son peuple car nous constituons leur pilier électoral. Quand je parcourt le FASO de l’Est à l’Ouest et du Nord au Sud ; j’ai des larmes aux yeux. J’ai toute l’impression, qu’une partie du FASO n’est sous l’autorité de nos gouvernants. Ils sont laissés à eux même ; sans route, sans infrastructure, pas de medias....Quel FASO ? Chacun pense que le developpement du FASO se résume seulement à la seule ville de OUAGA. Faites un tour dans les autres pays et vous verez que nos dirigeants n’ont pas un regard favorable à son peulple. La plupart de nos accidents, j’allais dire suicide routier ne sont du qu’aux mauvaises routes et à cela il faut ajouter la non reglementation de la vitesse. Nous n’avons aucune autoroute et les usagers se permettent souvent du 150 ; 180 à l’Heure. Ayez un regard favorable à votre peulpe qui souffle tant.
    Suivez un peu le bon exemple de certains pays et vous augmenterez l’espérance de vie de tout un peuple qui périt chaque jour sur les routes à cause de cette mauvaise volonté. Courage au Gouvernment car nous sommes toujours à l’étape zero et l’on a besoin d’un devellopemnt réel qui se fera sentir sur toutes les classes sociales.

  • Le 11 octobre 2011 à 14:01 En réponse à : BURKINA : Pitié pour nos routes !

    Merci pour l’article,
    Si voue le permettez j’aimerai bien completer votre article car il se trouve que vous avez omis de mentionner l’une des plus importante cause qui est la qualité du travail ou encore la capacité de certaines entreprises à faire le travail.

  • Le 11 octobre 2011 à 14:51, par Agassi En réponse à : BURKINA : Pitié pour nos routes !

    De toutes les façons c’est.dst connu que les bobolais sont paresseux. Raison pour laquelle ça ne bouge plus la bas en dépit des investissements colossaux réalisés pour les festivités du cinqntenaire.

  • Le 11 octobre 2011 à 15:29 En réponse à : BURKINA : Pitié pour nos routes !

    D’accord pour l’état des routes mais un des facteurs de dégradation est aussi les pneus brûlés lors des manif ou bien ?

  • Le 11 octobre 2011 à 15:33 En réponse à : BURKINA : Pitié pour nos routes !

    A Bobo ici on n’a pas de voies. Il nous faut des maires qui travaillent. On confie aussi les chantiers à des amis, parents ect à des amateurs et non à des professionnels qui executent mal le travail et une année après il faut reprendre le travail c’est vraiment dommage. Regardez les routes que ALIZET Gando a realisées aucune n’est bonne. L’une des causes de l’etat piteux des routes est le manque de professionnalisme de certaines entreprises

    • Le 11 octobre 2011 à 22:06 En réponse à : BURKINA : Pitié pour nos routes !

      Ma soeur, ou mon frère,
      il faut laisser Alizet tranquille. L’entreprise travaille au Mali et au Niger et ça va. Pas de problème. A Bobo, ça va pas. Comment faire si les Bobolaids et les Bobolaides sont des fainéants ? On porte du bazin brodé, on passe la journée à boire du thé. On envoie les filles sous l’homme pour plumer le passant. Après ça, vous voulez quoi ? Vous n’êtes pas plus que les autres. Un noble à la poche trouée ne vaut rien. Levez vous ! Il faut de la sueur.

  • Le 11 octobre 2011 à 16:58, par donmozoun En réponse à : BURKINA : Pitié pour nos routes !

    Vu l’état, des routes, le chemin pour le Burkina emergent reste encore loin à rallier ; espérons que nous y arriverons même si c’est sous forme de carcasse.

  • Le 11 octobre 2011 à 18:19, par Belco En réponse à : BURKINA : Pitié pour nos routes !

    Le BF est tres tres malade, je me demande si Blaiso est au Faso encore. S’il est là je lui demande sincèrement pardon au nom de Dieu, qu’il prenne la voix qui passe devant la station totale de la zone du bois, en allant vers l’Hopital il comprendra la gravité de nos routes. Il n ya pas ce jour où quelqu’un ne casse quelque chose de sa moto, voiture, et ca s’il a la chance qu’il n’est pas mort. C’est désolant

  • Le 11 octobre 2011 à 21:36 En réponse à : BURKINA : Pitié pour nos routes !

    Franchement j’ai fais venir ma BMW à Ouaga, mais j’ai très envie de la faire repartir en Allemagne à cause de l’état de nos routes.

  • Le 12 octobre 2011 à 01:51, par Point de vue En réponse à : BURKINA : Pitié pour nos routes !

    J’espère que ceux qui pensent que tous les problèmes du pays découlent de la gouvernance savent que chacun de nous doit être responsable à tout point de vue,et doit apporter notre part contributive au développement de notre cher pays.
    Apprenons à ne pas détruire le peu que nous avons lorsque nous sommes en colère.Apprenons à manifester autrement et sachons qu’un kilomètre de route bitumée se négocie à coup de milliard.

  • Le 12 octobre 2011 à 02:39 En réponse à : BURKINA : Pitié pour nos routes !

    Chaque peuple merite ses dirigeants. Vous avez opté pour la passivité et la peur donc taisez vous. Je trouve même que nos routes sont très bonnes. Ceux qui ne veulent pas de dictateurs s’en débarassent ; si ça ne bouge pas chez vous c’est que vous en voulez. On ne peut pas faire le bonheur de quelqu’un malgré lui.