Bongnessan Arsène Yé, président du CCRP : « Nous ne sommes pas ici pour réviser l’article 37 pour que Blaise Compaoré s’éternise au pouvoir »La direction du Conseil consultatif sur les réformes politiques (CCRP) sous la houlette de son président, Bongnessan Arsène Yé, a rencontré la presse nationale ce 25 juin dans la salle de conférences de Ouaga 2000, où se déroulent les travaux dudit Conseil. Les responsables du bureau du CCRP ont voulu visiblement placer cette rencontre avec les journalistes, après leur installation le 23 juin dernier, sous le signe de la transparence. « Nous n’avons rien à cacher », a indiqué à plusieurs reprises le ministre d’Etat en charge des réformes politiques. Dès lors, toutes les questions étaient les bienvenues. Combien touchent les membres du CCRP par jour ? L’article 37 fera t-il l’objet de débat ? En réponse à cette question, le ministre d’Etat a expliqué qu’aucun sujet n’était tabou et qu’à ce stade des travaux il ne pouvait présager exactement de ce qui constituera le menu des échanges. Si l’article venait à être abordé, sera-t-il l’objet de consensus ?, a insisté un confrère. Sur cette insistance, le président du CCRP a d’abord indiqué qu’à l’allure où allaient les choses, il avait le pressentiment que l’article 37 serait un point non consensuel. Mais, certainement conscient du fait que c’est cette question qui cristallise les préoccupations, le gestionnaire des réformes politiques a fini par vider son sac en ces termes : « Nous ne sommes pas ici pour réviser l’article 37 pour que Blaise Compaoré s’éternise au pouvoir ». C’est d’ailleurs sur cette phrase que le ministre d’Etat prendra congé des journalistes pour rejoindre la salle des travaux en plénière. S’agissant justement du sort qui sera réservé aux points de désaccord, M. Yé a dit que cela relèvera des compétences des assises nationales qui décideront des propositions de réformes finales. Sur l’ambiance même du déroulement des travaux de la rencontre, le conférencier assure que tout se passe bien mais que la presse, pour des raisons de sérénité, ne pouvait pas y prendre part. Et de rassurer les journalistes présents : « Nous prendrons les dispositions pour vous rencontrer régulièrement et faire le point de nos travaux ». Grégoire B. BAZIE Lefaso.net |
Vos commentaires
1. Le 25 juin 2011 à 23:31, par Charles En réponse à : Bongnessan Arsène Yé, président du CCRP : « Nous ne sommes pas ici pour réviser l’article 37 pour que Blaise Compaoré s’éternise au pouvoir »
Faites ce que vous avez à faire et ce que vous voulez faire mais NE TOUCHEZ PAS A L’ARTICLE 37.
2. Le 26 juin 2011 à 07:13, par Tapsoba En réponse à : Bongnessan Arsène Yé, président du CCRP : « Nous ne sommes pas ici pour réviser l’article 37 pour que Blaise Compaoré s’éternise au pouvoir »
Assane Diop ,RFI:Mr le ministre vous dites depuis que Blaise Compaoré est au pouvoir ,un travail énorme a été accompli par ailleurs un peu contradictoire puisque vous dites aussi qu à l impossible nul n est tenu.Il est éviedent qu il y a eu beaucoup d avancées .N empêche que selon l indice du developpement humain,le Burkina est 177 ème /182.Il faut quand même reconnaitre que le pays est dans une situation de pauvreté,une dependance à l exterieur,une dette énorme(...),une jeunesse qui ne se fait plus d illusion sur l avenir...
Djibril Bassolé : Alors,que faire selon vous ?
Assane Diop:Il faut changer peut être d acteurs politique !
Djibril Bassolé:Ca c est la solution de facilité.On change de patron,Est-ce que vous pensez, serieusement,de vous à moi,que le depart de BC aujourd hui resoud la nature des problèmes que vous avez évoqués ? Resoud la nature de la dépendance économique du BFA,de l enclavement et des ressources finalement faibles du pays,vous pensez cela serieusement ? Non,je crois plutot que ce qui est important...
Assane Diop,RFI : en tout cas l opposition et un certain nombre de burkinabè le pensent.
Djibril Bassolet : Oui,c’est leur droit...
Sans commentaire
3. Le 26 juin 2011 à 09:57, par wend waoga En réponse à : Bongnessan Arsène Yé, président du CCRP : « Nous ne sommes pas ici pour réviser l’article 37 pour que Blaise Compaoré s’éternise au pouvoir »
Nous n’avons pas l’intention de modifier l’article 37 "POUR QUE BLAISE S’ÉTERNISE AU POUVOIR !" est-ce que celà veut dire que l’article sera modifier,mais pas pour que Blaise s’éternise au pouvoir,ou bien ne le sera pas du tout ? Pour moi,sa modification sera égale à l’éternité du pouvoir de Blaise,étant donné que si le sujet venait à etre à l’ordre du jour,il sera soumis à l’Assemblée pour etre promulgué,et telle que nous connaissons l’Assemblée,sa composante est de 3/4 de parlementaires acquis aux causes de Blaise Compaoré,alors,jugez-en,vous-meme !
4. Le 26 juin 2011 à 10:20, par ben En réponse à : Bongnessan Arsène Yé, président du CCRP : « Nous ne sommes pas ici pour réviser l’article 37 pour que Blaise Compaoré s’éternise au pouvoir »
le moment est très mal indiqué pour des reformes ; faire face à la crise que l’on traverse aujourd’hui, c’est ça qui est urgents. les reformes peuvent venir après.
l’urgent, c’est aider le premier ministre à lutter contre la vie chère,la corruption,l’injustice etc.. c’est ça qui est vraiment urgent aujourd’hui.
les reforme ça pouvait attendre. pourquoi se précipiter sur ca en pleine crise sociale avec du sang versé des civiles comme de militaires qui n’a même pas encore séché.
ON CHERCHE QUOI DANS CETTE REFORME ?
ca va diminuer le prix du riz ?
ca va diminuer le prix des médicament en pharmacie ?
ca va diminuer le prix du carburent ?
ca va diminuer les frais de scolarité ?
etc....
si c’est vraiment pour trouver des solutions a ses problèmes ci-dessus cités, alors allons donc aux reformes.
Le 27 juin 2011 à 00:48, par karim En réponse à : Bongnessan Arsène Yé, président du CCRP : « Nous ne sommes pas ici pour réviser l’article 37 pour que Blaise Compaoré s’éternise au pouvoir »
le moment est bien indiqué pour des reformes car il y a un vide dans l pays. il faut occupper les gens pour qu’ils ne pensent pas aux vrai problèmes. il faut créer des faux-fuyants qui si ca marche servent grassement le pouvoir.
Le 27 juin 2011 à 11:42, par toubass En réponse à : Bongnessan Arsène Yé, président du CCRP : « Nous ne sommes pas ici pour réviser l’article 37 pour que Blaise Compaoré s’éternise au pouvoir »
Restons vigilents et déterminés ; si on touche à l’art. 37, tout le monde (sensibilisons même les paysans) dans la rue pour exiger le respect absolu de la Constitution.
Le 27 juin 2011 à 12:14, par drangwell En réponse à : Bongnessan Arsène Yé, président du CCRP : « Nous ne sommes pas ici pour réviser l’article 37 pour que Blaise Compaoré s’éternise au pouvoir »
dans la rue pour faire quoi ? Bruler les morceaux restant du pays deja en flamme je croi que ca ne nous servira a rien . Si l’article 37 venait a etre modifier je croi quil reviendra au peuple et a l’opposition sil elle aussi etait credible de se mobiliser pour imposer une alternance dans les urnes
Le 27 juin 2011 à 12:22, par le 3eme oeil En réponse à : Bongnessan Arsène Yé, président du CCRP : « Nous ne sommes pas ici pour réviser l’article 37 pour que Blaise Compaoré s’éternise au pouvoir »
Ben c’est une bonne analyse que vous venez de mener. Je suis vraiment d’accord avec vous que le moment n’est pas opportun pour discuter des reformes. Cherchons d’abord à lutter contre la vie chère et le reste viendra à moins comme le dirai Karim que c’est un faux-fuyant pour pouvoir déplacer les problèmes. Mais soyons vigilants.
5. Le 26 juin 2011 à 19:52 En réponse à : Bongnessan Arsène Yé, président du CCRP : « Nous ne sommes pas ici pour réviser l’article 37 pour que Blaise Compaoré s’éternise au pouvoir »
en toute chose, attendons la fin. en tout cas, nous on vous regarde. dansez comme vous voulez mais sachez qu’ on vous suit. notre article 37 est plus important qu’ un individu. le printemps de l’ egalite a commence. on ne va pas laisser passer une telle ere en or.
Le 27 juin 2011 à 13:04, par KAYAWOTO En réponse à : Bongnessan Arsène Yé, président du CCRP : « Nous ne sommes pas ici pour réviser l’article 37 pour que Blaise Compaoré s’éternise au pouvoir »
Bonjour à Tous,
Je suis peiné que l’oppsition dite radicale se soit mis des oeillières pour ne regarder que l’article 37. En mon fort intérieur cet article ne sera pas changé ; mais cette opposition là ne jouera malgré tout aucun rôle dans notre pays avec un tel comportement. Qu’est ce qui les empêchait d’aller à ce forum et dire NON à une tentative de modification de l’articile 37 si cher à eux ? à partir du moment qu’ils diront NON, et que les décisions sont consensuelles , il ne sera pas modifié. . Arrêtons la politique de la chaise vide qui mène le peuple vers des lendemains qui déchantent. Et quand je pense que le contribuable finance cette opposition....médiocrité quand tu nous tient !!!!
6. Le 27 juin 2011 à 01:09, par citoyen B En réponse à : Bongnessan Arsène Yé, président du CCRP : « Nous ne sommes pas ici pour réviser l’article 37 pour que Blaise Compaoré s’éternise au pouvoir »
Dommage que nous soyons aussi bornés..Il n´y a pas que l´article 37 qui merite une attention particuliere..Beaucoup ont tendance à dire, "si l´article 37 n est pas modifíé tout est bien quelque soit les autres reformes".... Attention,, il faut suivre de pres les autres reformes aussi...
Le 27 juin 2011 à 11:44, par toubass En réponse à : Bongnessan Arsène Yé, président du CCRP : « Nous ne sommes pas ici pour réviser l’article 37 pour que Blaise Compaoré s’éternise au pouvoir »
Très bien dit mon cher frère ! qe tous t’entendent
7. Le 27 juin 2011 à 01:24 En réponse à : Bongnessan Arsène Yé, président du CCRP : « Nous ne sommes pas ici pour réviser l’article 37 pour que Blaise Compaoré s’éternise au pouvoir »
je suppose que l’on modifie l’article 37, il faut alors préciser que LE PRESIDENT SORTANT NE PEUT PLUS BENEFICIER DES NOUVELLES DISPOSIONS.
Voilà. un quart de siècle c’est beaucoup non.
8. Le 27 juin 2011 à 17:21 En réponse à : Bongnessan Arsène Yé, président du CCRP : « Nous ne sommes pas ici pour réviser l’article 37 pour que Blaise Compaoré s’éternise au pouvoir »
Si Blaise veut rester au pouvoir ad vitam c’est son plein droit !!!! Celui qui n’est pas d’accord qu’il prouve qu’il peut mobiliser le peuple comme le fait Compaoré. Quand le peuple n’aura plus besoin des services de Cpmpaoré il le dira par les urnes. L’Afrique n’est pas mur pour une démocratie à l’européenne. Nous avons seulement besoin à l’heure actuelle de guides élairés comme Compaoré qui donnent stabilité et confiance aux investisseurs économiques.
Le 27 juin 2011 à 19:39 En réponse à : Bongnessan Arsène Yé, président du CCRP : « Nous ne sommes pas ici pour réviser l’article 37 pour que Blaise Compaoré s’éternise au pouvoir »
Bonsoir,
ça fait la vingtieme fois au moins que je recommence mon message parceque je ne sais par quoi commencer quand je lis des réactions à la limite de la..... (chacun met ce qui lui conviendra).
Je vais faire une prière pour que Dieu et les manes aient pitié de toi.
Rappel toi seulement que si le pays prend feu toi et les tiens ne seont pas épargné,
toi qui aime les guides éclairés : regarde aujourdhui du côté de la Lybie
Le 30 juin 2011 à 18:58, par burkina En réponse à : Bongnessan Arsène Yé, président du CCRP : « Nous ne sommes pas ici pour réviser l’article 37 pour que Blaise Compaoré s’éternise au pouvoir »
L’afrique n’est pas mature pour une democratie a l’Europeenne. Je pense plutot que toi tu n’as aucune maturite.
1) Ce que le pleuple nous demandons c’est que cesse les foutaises. La constitution actuelle est issue des evenements malheureux de 98 et des longues negociatiosn et travaux qui ont permis de pervenir a ces resultats.
2) Les elections presidentiels de cette annee combien sont alles votes. parlons de chiffre reelles au lie de taux qui ne traduisent rien. "nous nosu sommes dit dernier mandat sans faute laissons les gens faire et nous regarderons.
Maintenant bana.
regarde un peu comme le peuple est essoufle et le deni d’autorite que nous vivons. Rappelles toi : de l’histoire des casques, de l’histoire des taxtes, le crise militaire recente, tosu fondes sur des petites choses ou n’importe quel citoyen lamda dira que "l’etat a raison" mais quelle etait la reaction des gens.
nous sommes tout simplement fatigues. Pourquoi pas Blaise, il peut aller se reposer puis il se representera, pas beoin de modifier la cosntitution pour ca, pas besoin de mettre la cosntitution au service d’un homme, d’une famille, et ses esclaves.