<I> Inclusion international</I> : Une alternative pour atténuer la pauvreté chez les personnes handicapéesInclusion international tient depuis lundi 28 septembre 2004 à Ouagadougou son XIVe Congrès suivi de l’Assemblée générale de ses membres. Placé sous le thème "Handicap et pauvreté, les participants venus de plusieurs pays vont réfléchir sur la problématique de l’intégration des personnes qui ont un handicap ou une déficience intellectuelle. L’ouverture officielle était présidée par le Premier ministre, Ernest Paramanga Yonli. Ce Congrès se tient concomitamment avec la XXVIIe Assemblée générale de Inclusion international, une première en Afrique francophone. Inclusion international œuvre pour l’intégration de toutes les personnes déficientes intellectuellement. C’est pourquoi son action s’inscrit dans la dynamique de la défense des droits humains, de la pleine citoyenneté, de l’auto-détermination et du soutien aux familles des personnes présentant un handicap. Dans son mot d’introduction, Mme Diane Richler a relevé que face à un tel défi, Inclusion international s’attaque à tous les fronts et use de tous les moyens : la sensibilisation, le plaidoyer, la prévention des handicaps... Elle a en outre précisé que le XIVe Congrès qui débouche sur la XXVIIe Assemblée générale de son organisation sont autant d’opportunités offertes à la communauté internationale pour affirmer haut et fort son engagement à soutenir l’action de Inclusion international, qui à n’en point douter, vise le bonheur de tout homme et de tout l’homme. "La lutte est quotidienne et devrait avoir pour aboutissement la réhabilitation de la personne humaine chez certaines personnes souffrant de déficientes intellectuelles. Les enfants handicapés, qui seulement 10% sont scolarisés devront recevoir une éducation conséquente à même de faire d’eux des hommes capables de contribuer au développement de leur pays". Pour Mme Mariam Lamizana, la ministre de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, les chefs d’Etat africains, depuis 1999 se sont engagés dans la lutte pour l’inclusion de tous les hommes, quelles que soient leurs incapacités. "C’est ainsi que la période 1999-2005 a été proclamée décennie africaine des personnes handicapées", a-t-elle souligné. Pour sa part, il faudra combattre les préjugés qui entourent la perception des personnes handicapées et qui compromettent dangereusement l’égalité des chances dans les domaines vitaux comme ceux de l’emploi, l’éducation, la santé, la formation. Au regard de la pauvreté qui frappe tous les pays africains, être atteint d’un handicap c’est être atteint doublement, a précisé Mme Lamizana. C’est pourquoi son ministère apporte un appui constant aux associations des personnes handicapées et un appui à la mobilité et à l’autonomie des handicapés (tricycles, fauteuils roulants, béquilles, fournitures scolaires et vivres...). Les sous-thèmes qui seront développés les premiers jours porteront sur le VIH/Sida et le handicap, les droits de l’enfant handicapé, la prévention de la déficience intellectuelle, l’éducation intégratrice par Inclusive et enfin la formation et l’emploi des jeunes et adultes déficients intellectuels. Privat OUEDRAOGO, |