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Trait de plume : Que la lumière soit !

mercredi 30 mars 2011.

 

L’école burkinabè, progressivement, sort de la zone de turbulences. Du moins, c’est ce que bon nombre de Burkinabè souhaitaient. Les manifestations suivies de casses et de destructions de biens ont entraîné la fermeture des écoles, lycées et universités par le gouvernement. Cette mesure visait à éviter, a-t-on indiqué, l’instrumentalisation et l’utilisation des écoliers, élèves et étudiants comme boucliers humains par ceux qui, tapis dans l’ombre, attendent d’empocher les dividendes de la crise.

Depuis ce lundi donc, les portes des établissements sont rouvertes. On espère que tout va bien se passer. Surtout que beaucoup d’actions et d’actes ont été posés pour un retour à la normale. La balle est dans le camp des élèves et étudiants. A eux de savoir qu’à force de faire la gueule à l’école, c’est la rue qui leur fait de la place. Et que même si la bouche d’un vieillard peut sentir mauvais, sa parole n’a pas d’odeur. Le temps est venu de tout mettre en œuvre pour sauver l’année scolaire, pour sauver l’école burkinabè.

Jusque-là, les exemples historiques de peuples qui se sont développés sur la base de l’ignorance et du manque de savoir ne sont pas légion, pour ne pas dire inexistants. Mais sait-on jamais ! Tout est possible, soutiennent les esprits simples et simplistes. En attendant, notre monde est tel que, ceux qui savent lier le bois au bois ont plus de chance de s’en sortir. Surtout, n’oublions jamais que c’est lorsque les temps s’assombrissent que l’on voit l’importance de la lumière.

Rabankhi Abou-Bâkr ZIDA (rabankhi@yahoo.fr)

Sidwaya