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L’UNPCB et ses conseillers en justice

jeudi 17 février 2011.

 

Mille et une fois programmé, et autant de fois reporté, c’est en principe ce 17 février 2011, sauf changement de dernière minute, que le contentieux opposant l’Union nationale des producteurs de coton du Burkina (UNPCB) à ses quelques cent conseillers renvoyés sera appelé au palais de justice de Bobo-Dioulasso.

En rappel, lesdits conseillers recrutés sous le mandat de l’ancien bureau de l’UNPCB pour couvrir les zones cotonnières ont vu leur contrat d’un an renouvelable résilié par le nouveau bureau “sans motif apparent”, disent-ils.

Depuis, ils peinent à recouvrer leurs droits, pendant que l’employeur n’aurait d’yeux que pour les motos Yamaha dont ils auraient été dotés.

En attendant donc que la justice tranche, que de pèlerinages à Bobo-Dioulasso pour ces gens disséminés aux quatre coins du Faso, que d’obstacles sur toute la chaîne !

Affaire à suivre.

L’Observateur Paalga



Vos commentaires

  • Le 17 février 2011 à 18:10, par yeral dicko En réponse à : L’UNPCB et ses conseillers en justice

    Je leurs souhaite bonne chance et que le droit soit dit !
    Aussi je ne comprend pas pourquoi l’observateur paalga ne parle jamais des ex-travailleurs de la lonab appelé aussi vacataires !
    voila plus de dix ans que le dossier est en justice !Vivement que le 22 février soit la bonne date.

  • Le 17 février 2011 à 20:03 En réponse à : L’UNPCB et ses conseillers en justice

    Au moment ou l’état se bat pour la survie du secteur cotonnier, il est temps de penser à l’intérêt général de ce secteur vital en lieu et place des batailles individuelles et parfois égoistes. Que les disputes entre les hommes à la tête de l’UNPCB ne viennent pas gripper les efforts des braves paysans qui se sacrifient chaque jour pour faire vivre le secteur. La justice saura trancher cette question dans l’intérêt des paysans.
    Je salue l’ensemble des paysans du secteur coton dont les responsables se permettent souvent de parler en leur nom, de voyager en leur nom et de se sucrer en leur et malheureusement les prennent souvent en otage pour des interêts égoistes.