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Varsovie et Ouagadougou pour un rapprochement euro-africain et pour réformer l’Onu

samedi 18 septembre 2004.

 

La Pologne et le Burkina Faso oeuvreront pour un rapprochement euro-africain et une réforme de l’Onu afin de "répondre mieux aux défis actuels", ont déclaré mercredi à Varsovie les ministres des Affaires étrangères des deux pays.

"Une Europe et une Afrique unies dans un partenariat stratégique peuvent contribuer à la stabilité du monde", a déclaré devant la presse le chef de la diplomatie burkinabè, Youssouf Ouedraogo.

"Sur le plan mondial il faut organiser une nouvelle gouvernance qui soit capable de faire face aux nouveaux défis du monde actuel", a-t-il ajouté.

"Il faut aller vers une démocratisation du système. Les questions de la faim, de la pauvreté, du terrorisme et du crime organisé doivent être abordées par le Conseil de sécurité, alors que ces structures et son architecture n’y sont pas adaptées actuellement", a estimé M. Ouedraogo.

"Nos points de vue sur ces questions sont particulièrement proches", a souligné le chef de la diplomatie polonaise Wlodzimierz Cimoszewicz.

"La visite de M. Ouedraogo, première en 30 ans de relations diplomatiques bilatérales, est un complément logique de ma tournée dans les pays d’Afrique sub-saharienne destinée à ranimer les contacts avec cette région", a souligné M. Cimoszewicz.

Il a visité en mars dernier le Nigeria, l’Angola, la Namibie et le Kenya.

Durant une visite de trois à Varsovie, M. Ouedraogo sera reçu par le président Aleksander Kwasniewski et rencontrera des hommes d’affaires.

AFP