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SIAO 2010 : Premier défi majeur pour Léonce Koné

jeudi 28 octobre 2010.

 

La 12e édition du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) qui débute bientôt dans notre capitale constitue le premier véritable test pour Léonce Koné. En effet, depuis son entrée au gouvernement en mars dernier, à la faveur du léger remaniement de l’équipe Zongo, c’est la première fois que son département, le ministère du Commerce, de la Promotion de l’Entreprise et de l’Artisanat (MCPEA) organise une édition du SIAO. Une manifestation de grande envergure dont on connaît les enjeux pour le pouvoir, surtout à la veille d’une élection présidentielle.

Et en tant que « nouveau » ministre, l’ancien directeur général de l’ex-BACB (Banque agricole et commerciale du Burkina), devrait certainement être animé du souci de mieux faire, ne serait-ce que pour espérer être confirmé à la tête de son département ministériel.

Réussir la présente édition du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO). C’est, manifestement, le grand défi pour l’actuel ministre burkinabè du Commerce, de la Promotion de l’Entreprise et de l’Artisanat. Rien que le 20 octobre dernier, Léonce Koné était sur le site du Salon pour s’assurer du bon déroulement des préparatifs. Mais, bien plus que cela, il y a des signes qui ne trompent pas quant à la volonté de l’homme de faire de cette 12e édition du SIAO un franc succès. L’on note par exemple la mise en place du Comité de pilotage dont la présidence est confiée à la secrétaire générale du ministère du Commerce, de la Promotion de l’Entreprise et de l’Artisanat (MCPEA).

C’est là une nouvelle formule, car cette structure n’existait pas avant. La création de cette structure traduit quelque part l’engagement à suivre au plus près l’organisation de la manifestation.

Mais, pourquoi autant de précautions ?

Là- dessus, les raisons ne manquent pas. Devoir de mouiller le maillot
En tant que premier responsable du département en charge de l’organisation de la biennale de l’artisanat, il a ce devoir d’améliorer l’oeuvre de ses prédécesseurs, surtout qu’un certain nombre d’insuffisances avaient été relevées à la dernière édition du SIAO. C’est par exemple l’inadéquation entre l’engouement des visiteurs et les faibles capacités d’accueil sur le site. Naturellement, c’est à lui qu’incombe la mise en œuvre des engagements du gouvernement visant la résolution des problèmes. A ce titre, l’ancien directeur général de la BACB se doit de mouiller le maillot.

Tirer son épingle du jeu

En outre, en tant que politique, Léonce Koné a certainement intérêt à faire en sorte qu’il sorte grandi de l’organisation du Salon. Le faire pourrait lui être utile dans la perspective de l’après présidentielle. Arrivé seulement en mars 2010 à la tête du MCPEA, Léonce Koné peut se servir du SIAO 2010 comme un tremplin dans l’optique de la redistribution des cartes après le scrutin du 21 novembre. Et s’il arrive à tirer son épingle du jeu, ce ne serait pas du tout étonnant de le retrouver confirmé au poste du ministre du Commerce, de la Promotion de l’Entreprise, et de l’Artisanat, dans le gouvernement qui suivra la présidentielle.

Par Grégoire B. BAZIE

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Vos commentaires

  • Le 28 octobre 2010 à 17:25, par un lecteur En réponse à : SIAO 2010 : Premier défi majeur pour Léonce Koné

    Cet article n’informe point, n’enrichit point, et donc reste tres inutile.

  • Le 2 novembre 2010 à 00:29, par Corsica En réponse à : SIAO 2010 : Premier défi majeur pour Léonce Koné

    Premier défi majeur ? Je ne crois pas. Le SIAO devrait normalement se dérouler dans son village, il aurait mouiller le maillot. Après quatre jours d’ouverture, on se croirait dans les camps de concentration au niveau des guichets, ensuite à l’intérieur : surprise ! Pavillon climatisé-pavillon micro-ondes. Il va assassiner le SIAO !!!