Pour la mise en place de dispositifs de veille contre les inondationsCeci est le compte-rendu de la 9ème session du Comité interministériel de suivi de la conjoncture (CISC) qui s’est tenue le mardi 3 août 2010 à partir de 10h00, sous la présidence du Premier ministre, président statutaire dudit comité. Au cours des travaux, le Comité a examiné la conjoncture économique au deuxième trimestre de l’année 2010, a fait l’état de mise en oeuvre du plan d’actions du Gouvernement pour faire face à la crise économique internationale et s’est penché, au titre des faits marquants de l’actualité sur les conclusion du G20 à Toronto. CE document est parvenu à notre rédaction par le biais du secrétariat général du gouvernement. « Au titre de l’examen de la conjoncture économique : Pour ce qui est du taux de change, on note une poursuite de la dépréciation de l’euro par rapport au dolIar US, du fait des difficultés budgétaires que connaissent les pays de la zone Euro. Au niveau du Burkina Faso, les perspectives de croissance en 2010 apparaissent meilleures qu’en 2009, en raison d’une bonne tenue de l’activité dans le secteur minier. Au niveau des prix, il est enregistré sur les différents marchés au deuxième trimestre 2010, une légère baisse des prix des principaux produits céréaliers, en raison des mesures prises par le Gouvernement en faveur des populations vulnérables. La région du Centre (Ouagadougou) et celle du Sahel (Dori, Gorom-Gorom) ont enregistré les prix les plus élevés de certaines céréales de base telles que le mil local, le sorgho blanc et le maïs blanc. L’examen de la situation du commerce extérieur fait ressortir une hausse des exportations en valeur de 36,4% au deuxième trimestre 2010, comparativement au deuxième trimestre de 2009, soutenue par les ventes de coton et surtout de l’or qui reste le premier probuit d’exportation. Au titre de l’état de mise en oeuvre du plan d’actions 2009-2010 pour faire face aux effets des inondations et de la crise financière et économique internationale : Sur le plan de l’exécution physique, les départements ministériels concernés s’attèlent à l’achèvement des actions de mise en oeuvre des projets. Le comité s’est ensuite appesanti sur les dégâts causés par les pluies diluviennes tombées dans les régions de l’Est, du Centre-nord, du Plateau central et du Sahel qui ont causé des pertes en vies humaines, la destruction des habitations, des infrastructures socio-économiques et des champs. Les mesures engagées pour faire face à ces inondations sont essentiellement des actions de secours d’urgence. En vue d’anticiper le risque de graves conséquences de ces inondations, des instructions ont été données pour que le Comité interministériel des secours d’urgence et le mécanisme de gestion mis en place dans le cadre des inondations du 1er septembre soient réactivés, afin d’assurer un suivi adéquat de la situation et une évaluation des besoins de réhabilitation et de reconstruction pour des interventions adaptées dans les régions concernées. Le comité a de nouveau insisté pour qu’au niveau de chacune des treize régions du pays, il soit mis en place un dispositif de veille et d’observation, en vue d’organiser, en cas de besoin, des actions de secours d’urgence. Au titre des conclusions du sommet du G20 tenu à Toronto : Fasozine |