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SN-GMB : Voici comment Salif Kossouka a mis l’entreprise à genoux

mercredi 10 mars 2010.

 

Où se trouve en ce moment l’homme d’affaires Salif Kossouka et que devient-il, après sa sortie de prison ? Même si certaines confidences avancent sa présence dans un pays voisin, ce qu’on peut retenir surtout et dont nous ne voudrions pas douter, c’est qu’il demeure en un lieu où la justice pourrait aller le chercher au moment voulu. C’était en tous les cas la garantie donnée par le procureur lors de sa mise en liberté provisoire. On le sait, Salif Kossouka Ouédraogo est surtout suspecté dans la tentative d’assassinat de M. Bandyan Travaly, représentant de BAT (British American Tobacco) au Burkina. Arrêté dans le cadre de la procédure d’enquête puis relâché, BAT et d’autres partenaires comme Nestlé ont déjà rompu leur collaboration avec lui.

Depuis lors c’est tout l’empire qui s’écroule. Kossouka, c’est le PDG d’une grande holding qui comprend des sociétés comme NESKO, SKV, STCK, SONITRAK, BILIA, SIDIREP, CANDY, d’autres et surtout la SN-GMB. Cette dernière dont la place de choix dans notre économie, n’est pas à démonter. Suite à une gestion artisanale, à la manière d’un « tablier » du village, Salif Kossouka a de nouveau plongé la SN-GMB, née de la défunte GMB, dans une période sombre. Il faudra aussi noter la complicité de l’Etat dans cette situation.

Pour la deuxième fois dans l’histoire de la privatisation des GMB (Grands Moulins du Burkina) devenus (société Nouvelle) SN-GMB, l’industrie a encore fermé les portes. Officiellement le mot « faillite » n’est pas encore prononcé mais la situation sur place à Banfora y est déjà bien semblable. Depuis le 21 avril 2009, l’usine est à l’arrêt et le 15 octobre 2009, il y a eu la résiliation de la convention qui lie la SN-GMB au Syndic (le représentant des créanciers de l’ancienne société) .

Les déboires de Salif Kossouka, PDG de la holding à laquelle appartient la SN-GMB, ont définitivement mis au grand jour l’amateurisme et la légèreté dans la gestion régulièrement décriée par les travailleurs. Des tares qui ne pouvaient que finir par mettre la société à genoux. La première expérience de privatisation des GMB a eu lieu en 1993. Dans les dispositions, le groupe SOBA (Société Barro ) était l’actionnaire majoritaire avec 51% de parts, puis suivait l’Etat avec 25%. Malgré des conditions favorables au plein épanouissement de la société (surtout en termes de marchés), des erreurs de gestion l’avaient entraînée à un dépôt de bilan en décembre 2002. A partir de janvier 2003, elle fut placée sous redressement judiciaire.

En 2005, c’est une nouvelle expérience de privatisation, la deuxième. Pour l’occasion les GMB deviennent la SN-GMB et passe sous la propriété de trois actionnaires dont le majoritaire est le Groupe Kossouka avec jusqu’à 85% des parts. Les autres étant les français des Grands Moulins de Strasbourg (10%) et MAES avec 5%. Des leçons avaient été tirées de la faillite de 2002 et, dans le nouveau départ, des dispositions et des engagements avaient été pris pour éviter à l’industrie de tomber dans les mêmes travers. Parmi les engagements les plus décisifs, le cahier de charges de la reprise exigeait des repreneurs d’injecter un capital de 2 200 000 000 de Francs CFA suivant une part définie pour chaque actionnaire. Kossouka devait verser 85% de ce budget. Dans le registre des investissements de relance, il a été recommandé l’installation d’un nouveau moulin de marque Bulher.

Ce moulin moderne d’une capacité de 150 tonnes par jour a été effectivement acheté, grâce à un prêt de 3 200 000 000 FCFA pour renforcer les capacités de productions de l’usine. La convention de redémarrage de la SN-GMB lui accordait également un allègement fiscal doublé d’un abandon de créances de l’Etat sur l’ancienne société. En revanche, les nouveaux repreneurs devaient s’engager à accepter la réhabilitation des moulins pour maïs et aliments de bétail. Il y avait également l’obligation faite de reprendre au sein de la nouvelle structure le personnel GMB disponible. Sur une période de 10 ans, la SN-GMB devait rembourser les dettes de l’ancienne société sous forme de crédit-bail. Presque tous les ingrédients étaient réunis pour assurer à la Société Nouvelle des Grands Moulins du Burkina un avenir long et radieux.

C’était sans compter avec les indélicatesses du PCA, un aventurier nommé Salif Kossouka Ouédraogo. Pour une convention signée, en 2005 ce n’est qu’en mars 2008 que les activités de la SN-GMB ont commencé. Les raisons de ce retard pouvaient logiquement s’expliquer par les sérieuses difficultés de trésorerie que la maison a éprouvées dès le départ. Et la question qu’on peut tout de suite de se poser, face à cet obstacle intervenu dès les premiers jours, c’est celle de se demander si réellement Kossouka a entièrement libéré et versé sa part du Capital dans le compte BIB de la SN-GMB, comme le prétend l’acte notarié publié dans un quotidien de la place dans sa parution du 14 novembre 2006.

Ce doute n’est pas infondé quant on sait désormais les actes de gangstérismes et de supercheries bancaires dont Salif Kossouka s’est fait l’auteur. Il faut dire que malgré cette déclaration du notaire, aucun relevé bancaire n’a permis de voir les traces de ce versement. Dans tous les cas, si ce Capital avait été versé entièrement, la société n’aurait pas souffert de problèmes de trésoreries dès son démarrage. Durant tout son fonctionnement, la société a été incapable de tirer profit de ses investissements, de les rentabiliser et par conséquent arriver à rembourser ses dettes. L’ardoise à payer pour le compte des ses fournisseurs est très lourde et beaucoup d’engagements n’ont pas été respectés comme le voulait la convention de reprise. Nous reviendrons sur la part à payer aux fournisseurs et aux banques auprès de qui des prêts ont été contractés.

Une gestion digne d’un vendeur de cacahuèttes

Malgré l’environnement favorable au bon développement de la SN-GMB, les difficultés financières du début ont fini par se doubler de problèmes structurels. Il faut rappeler que le marché de farine (maïs, blé) est très favorable à la production de la SN-GMB. Les spécialistes sont unanimes à reconnaître que les produits d’origine SN-GMB sont de très bonne qualité. Même avis chez les consommateurs qui apprécient bien les produits. La demande était au point que la société n’arrivait pas à couvrir les besoins dans l’espace et le temps. Mais l’Etat burkinabè avait choisi de confier les destinées de cette valeur sûre de notre économie à quelqu’un qui n’avait ni les ambitions, ni les compétences de la conduire sa destination : « rentabilité pour tous ».

Pourquoi alors une telle privatisation suicidaire ? La carte politique de Salif Kossouka ou la casquette de la FEDAP-BC dont il est coiffé a -t-elle été la caution qui lui permettait de parachuter sur la gestion de la SN-GMB ? On peut comprendre que dans un régime miné par le clientélisme, de telles raisons aient prévalu à la privatisation. Mais de là à scier les branches sur lesquelles ce même pouvoir est assis, il y a eu de la naïveté ou de la sournoiserie de la part de ceux qui ont jeté la SN-GMB dans les mains de Kossouka. La preuve, c’est une industrie qui manque aujourd’hui à l’économie burkinabè, des familles qui vivent désormais dans l’angoisse parce que des travailleurs ont été mis au chômage sans aucun préavis et sans salaires.

Le PCA Salif Kossouka abusait de sa position. Il était fortement impliqué dans la gestion courante de la société au point de confisquer les prérogatives de l’administration en place, notamment celles du Directeur Général. Cela a fini par engendrer des blocages dans le fonctionnement de la société. Parmi les abus les plus illustratifs, le PCA est signataire de certains comptes de la société. Il ordonne des dépenses à l’insu de la Direction Générale et ce, en ne respectant pas pour la plupart du temps les engagements contractuels de la société. Il oblige la Direction Générale à certaines dépenses sans aucun lien avec la marche de la SN-GMB. Certains produits de la vente ne sont pas reversés à la SN-GMB. Le PCA a souvent administré des ventes de la société et cela, parfois dans des conditions autres que celles conformes aux normes de la gestion, notamment le choix des clients et le respect des structures de prix étudiés. Sur les fonds de la SN-GMB, le PCA a ordonné certaines dépenses au profit d’autres entreprises du Groupe Kossouka, de tierces personnes et de lui-même.

Quant aux transferts de fonds sans objet justifié et sans précision de la destination, sur injonction du PCA, ils sont légions et les traces existent pour l’attester. L’ensemble des fonds perdus par la SN-GMB (ventes non reversées, transferts au profit du PCA et d’autres entreprises du Groupe Kossouka) s’élève à près de 3 500 000 000 de FCFA. Nous reviendrons très prochainement sur les détails. Ce qui arrive actuellement à la SN-GMB révèle comment l’Etat ou les hommes forts du régime confient des pans de l’économie (des secteurs d’activités économiques) de notre pays à des aventuriers au mépris de l’intérêt général. La seule explication qui peut en sortir étant la volonté de leur donner l’occasion de s’enrichir et de soutenir leurs mentors au niveau politique. Nous reviendrons sur d’autres bouts de cette affaire.

Samba Bila

L’Indépendant



Vos commentaires

  • Le 10 mars 2010 à 03:12 En réponse à : SN-GMB : Voici comment Salif Kossouka a mis l’entreprise à genoux

    Et alors ? je suis écœuré d’entendre de tels propos ! de la facilité dont vous qualifiés les gens !!
    Vous racontez n’importe quoi ! saviez-vous comment Mr Kossouka à fait comme démarche pour avoir l’exclusivité de certaines sociétés comme Nestlé ? il en ai fait ces preuves !! ce Mr était un exemple de réussite et sa gestion était exemplaire . il en ai le seul à engagé des professionnelles qualifiées et même des "blancs" pas des moindre à l’accompagner , malgré que lui même n’a pas été " loin à l’école " .
    On n’obtient pas une exclusivité de société comme la BAT et NESTLE en gérant sa société comme des cacahuète, comme vous l’avez dit .
    faites de l’investigation avant d’aborder des questions plus complexe .

    • Le 10 mars 2010 à 18:15, par Karim En réponse à : SN-GMB : Voici comment Salif Kossouka a mis l’entreprise à genoux

      Un autre Kossouka ! Que c’est dommage ! Réussir à s’acquérir une confiance avec des marques comme Netslé, ce, par des entourloupes ou par un coup de pousse de certains politiciens pour ensuite sacrifier un pan de notre économie qui se serait voulue radieuse, n’a mon chère rien de glorifiant. T’as apparement rien saisit du tout ! Généralement, par respect, je ne tutoie personne qui m’est étrangé. Mais avec toi et après tes écrits, je ne m’en soucie même pas.

      Ce n’est plus les années 80 ou 90 que je sache. Avoir une telle opportunité, après que tout ait été mis en place pour le succès de la SN-GMB, pour la voir revenir pire qu’à la case départ, est simplement, pour t’emprunter le mot, écoeurant. Surtout quand on apprend les raisons de cette faillite. Quand est-ce que nous allons grandir ? On se plaint de l’occidental nous prenant comme êtres non crédible et imcompétent et on fait tout pour confirmer ses pensées.

      Concernant la participation du gouvernement dans cet échec, je ne vais même pas prendre la peine de m’y attarder. Nous savons tous à qui nous avons affaire. Les mêmes causes produisent les mêmes effets ; les mêmes dirrigeants produisent les mêmes actions. Perte de temps de vouloir s’élargir la-dessus. Le temps n’est plus à la parole mais à une prise de conscience et à un changement radical de notre monde politique. Cela fait malheureusemnet bien longtemps que l’on ne cesse de la répeter cette même phrase. Qui est fou ? Dirait l’autre.

      A être fou pour aspirer à un changement pouvant sécuriser l’épanouissement de notre Nation, ça, mon cher précedant intervenant, peut être qualifié de glorifiant et non pas ce que Salif Kossouka a fait.

      Karim

    • Le 10 mars 2010 à 18:54, par NOGA SIDA En réponse à : SN-GMB : Voici comment Salif Kossouka a mis l’entreprise à genoux

      cC’EST VOUS MR QUI NE COMPRENEZ RIEN LE JOURNALISTE A RAISON
      POUR AVOIR TRAVAILLE DANS LES FIALES DE NESTLE ET BAT EN EUROPE PENDANT LPUSIEURES ANNEES JE PU VOUS DIRE QUE POUR AVOIR L’EXCLUSVITE DE SES SOCIETES IL TOUT SIMPLEMENT DEPOSER BCQ D’ARGENT CACHE -PAS BESOIN D’ETRE EXPERT EN GESTION.SES SOCIETES SONT TRES ANCIENNES ET ONT DES PRINCIPES CLAIRES.MEME AVEC LE JEU QUE KOSSOUKA A JOUER AVEC
      BAT ,LA SOCIETE N’EST PAS SORTI PERDANTE...CE SONT DES GRANDS ET ILS SAVENT TOUT PREVOIR A L’AVANCE

    • Le 11 mars 2010 à 15:02, par burkindi En réponse à : SN-GMB : Voici comment Salif Kossouka a mis l’entreprise à genoux

      Bonjour ! Cher journaliste c’est bien, mais une question tout de même. Lorsque le nom de Kossouka était prononcé tout le monde tombait en admiration, aujourd’hui le gars est dans le pétrin et tout de suite on fait du "journalisme d’inverstigation". Il aurait fallu investiguer pendant que les sociétés marchaient. Vous meme vous dites que le gars a surgit de nulle part, dans ce cas on devait chercher à savoir d’ou il vient ce qu’il vaut etc. je pense que si quelqu’un arrive a avoir des accords avec les différentes MULTINATIONALES citées c’est que le "blanc" est un con de chez con ; et pourtant ca fonctionné un instant. Les directeurs des différentes structures qui donnent maintenant des chiffres aux "journalistes" devaient prendre leur courage et démissionner s’ils estiment que le gars gère comme une boutique (en attendant il a 85% des actions). Depuis que cette affaire a eclaté personne n’a ecrit pour donner des conseils ou faire des propositions pour sauver les sociétés concernées ou les employés. Et comme d’hab, en bon burkinabe des 3M de l’autre, on insulte, on crie on jaccasse. s’il vous plait pitié. Nos parents commercants du marché ou des villages n’ont pas fait l’ecole, gère comme des boutiquiers et pourtant demandez à un economiste, il vous dira qu’au burkina c’est le secteur informel qui nous "vivre". S’il vous plait, CONSTRUISONS. Concernant GMB c’est dommage, une société de telephonie a eu des problemes ici, on l’a mise sous administration judiciaire le temps qu’elle se refasse une serenité, si des malversations ou malgérance ont été constatées cheres actionnaires, suivez le meme recours meme si les cas ne sont pas identique ( c’est une proposition : Que ceux qui maitrisent éclairent ma lanterne et que surtout on apporte des solutions)

    • Le 16 mars 2010 à 11:23 En réponse à : SN-GMB : Voici comment Salif Kossouka a mis l’entreprise à genoux

      M. l’avocat de Salif KOSSOUKA. Quelque soit les qualités managériales de ce monsieur, ce qu’il a démontré dénote de la délinquance et mérite qu’on le traite comme tel. Nous ne sommes pas idiots, on sait qu’il a fait toutes ces magouilles grâce à l’intelligence et à la complicité de cols blancs.Le peuple n’est pas dupe.

  • Le 10 mars 2010 à 09:14, par lepeul En réponse à : SN-GMB : Voici comment Salif Kossouka a mis l’entreprise à genoux

    que voulez vous dans un pays pauvre,avec des gens pauvres d’esprit ,forcement les descendants excuser moi ne peuvent pas

    inventer l’électricité. regarder au tour de vous toutes les entreprises et banque qui fleurissent en Afrique il y’a la mains d’un blanc derrière.
    heureusement imaginer , si c’était des noirs qui dirigeaient.
    même chez nous en Europe les magasins africains sont tenus pas des chinois.
    quand Sarkozy raccourcit l’histoire en disant l’homme noir n’est pas rentré dans l’histoire vous croyez qu’il a dit ca par hasard ? ce sont les résultats de votre gestion de vos patrimoine qui l’amène a dire ca.

  • Le 10 mars 2010 à 09:53, par Manitu En réponse à : SN-GMB : Voici comment Salif Kossouka a mis l’entreprise à genoux

    Cela faisait un temps que l’indépendant n’avait pas produit un article de cet acabit. Merci de votre réveil.

    Quant à Kossouka, comme cela est bien dit, la carte du parti et la casquette de la FEDAP sont une garantie de bonne foi de la part du pouvoir. Tout ce qu’il fera sera toujours bon.

    D’ailleurs, il y en a qui ont fait pire.

    Saluons néanmoins le gain de qualité et de maturité de nos opérateurs économiques en général (je parle là beaucoup plus des nouvelles générations) cahin cahan, nous nous ferons un tissus industriel solide au Burkina Faso.

  • Le 10 mars 2010 à 09:54, par un citoyen En réponse à : SN-GMB : Voici comment Salif Kossouka a mis l’entreprise à genoux

    votre analyse sur ce article de la SN GMB est très moyenne.
    vous mettez trop l’accent sur la personne de Salif Kossouka au lieu de parler essentiellement de ceux qui lui ont confier la gestion pardon la destruction de cette entreprise. vous parlez de gestionnaire artisanal,d’aventurier,de vendeur de cacahuètes ;tout cela est vrai mais il ne faudrait pas en vouloir à l’individu par ce que lui même n’est qu’un instrument dans ce « deal » de la SN GMB. ceux qui ont confier la destinée de l’entreprise à Salif K ont choisi de façon délibérée leur « outil » en fonction de leur objectif qui etait de crouler l’entreprise à leur propre profit. les autres entreprises du groupe Kossouka vers lesquelles fuyaient les fonds de la SN GMB ont pour vrais propriétaires les commanditaires de la faillite de la SN GMB. ils ont choisi Salif K comme leur outil car un gestionnaire digne de ce nom ne pourrait pour rien au monde accepter commettre de tels forfaits.

  • Le 10 mars 2010 à 09:55, par Yagare En réponse à : SN-GMB : Voici comment Salif Kossouka a mis l’entreprise à genoux

    Kossouka n’est nulle part autre qu’au Benin avec la complicité de Yayi Boni qui à l’epoque qu’il presidait la BOAD lui a fait ce pret qui a ensuite servi en partie à fiancer sa campagne presidentielle. Donc si vous parler de nos dirigeants dans ce dossier, n’oublier le role de Yayi Boni dans cette histoire....! Continuer votre investigation jusqu’au bout !

  • Le 10 mars 2010 à 09:57, par Jah DILKO En réponse à : SN-GMB : Voici comment Salif Kossouka a mis l’entreprise à genoux

    Bonjour. Bel article. Bien dit. ceux qui dirigent le pays n’ont aucun programme à long terme pour le BURKINA FASO, pays des hommes intègres.On propulse des mal éducquer pour gerer des sociétés. Le tablier au bord de la voie vaut mille fois mieux que ce dernier. L’heure est très grave. Eux s’en foutte de que va devenir la population après. On vit le jour au jour.

  • Le 10 mars 2010 à 11:54, par Davykeins En réponse à : SN-GMB : Voici comment Salif Kossouka a mis l’entreprise à genoux

    Dans un système juridique (juste un peu) plus libre que le nôtre, de gros bonnets tomberaient... Mais, vous verrez, rien ne se passera, tout ceci risquant fort (où est le risque d’ailleurs ?) de trainer dans des procédures tellement longues que l’on en oubliera le fonds du problème lui-même. Foi de juriste !

  • Le 10 mars 2010 à 12:20, par Demo En réponse à : SN-GMB : Voici comment Salif Kossouka a mis l’entreprise à genoux

    Salut à tous,très bel écrit Mr Bila,Norbert est mort mais je reconnais là du journalisme d’investigation.Vous avez tout dit.Ceci est le produit de la gestion hasardeuse du pays par un groupuscule d’amis qui font souffrir tout le pays depuis bien longtemps.Ce n’est pas la faute à Koussouka,il n’est qu’un petit valet sur commissions ;c’est des ptits gars que l’on voit surgir du néant qui deviennent subitement milliardaires par des contorsions de blanchiment d’argent,d’assassinats...Mais que les inteligents sachent que la memoire d’un homme peut oublier mais jamais celle d’un peuple.Je serai certes censuré mais c’est sûr qu’il ya des millions de burkinabès qui pensent exactement comme moi et qui attendent le jour J. A bon entendeur,salut.

  • Le 10 mars 2010 à 13:10, par Ben Ischam En réponse à : SN-GMB : Voici comment Salif Kossouka a mis l’entreprise à genoux

    Ainsi va le Faso. On développe...

  • Le 10 mars 2010 à 18:20, par Maemn En réponse à : SN-GMB : Voici comment Salif Kossouka a mis l’entreprise à genoux

    Ce torchon n’est pas digne de publication. Il s’agit d’une charge instruite à l’aune de la haine sans démonstration convaincante, un ramassis de lieu commun, un mélange de genre. Où est le rapport entre la tentative d’assassinat et la compétence managériale d’une entreprise ?
    Quel était le passif exact de l’ancien gestionnaire ? etc, etc.
    Notre cher journaliste doit retourner à l’école.

  • Le 10 mars 2010 à 23:36, par Burkinabila En réponse à : SN-GMB : Voici comment Salif Kossouka a mis l’entreprise à genoux

    Franchement, en tant que comptable, j’attend plus de données pour attester une telle conclusion. Cet article ne représente que des mots. On parle de la personne, on utilise des expressions outragieuses pour attirer le lecteur, mais aucune preuve tangente n’a été revélée.

    Quel était le passif qu’à hériter la nouvelle société ? Sa trésorerie ? Enfin, il faut des chiffres, pas des "ont dit" et des propos tirés d’un sentimentalisme qui n’a rien à y faire quand on parle de fait. Fait = preuves irréfutables.

    (PS, le cahier des charges ne veut rien dire en finance, ce n’est qu’un engagement, non une donnée issue d’un état financier qui reflète la situation de l’entreprise)

    PS : je commence à en avoir marre de ces commentaires néo racistes africains, à vouloir faire porté nos déboires aux "blancs" qui sont venus une fois de plus nous pier. Réveillez vous, le monde n’est pas philantropique.
    Il fut une époque où le manque d’éducation et d’intellectuels nous privait de clairvoyance. Cette époque là est révolue et nous avons de la matière grise pour réfléchir, nous défendre et même aller à l’offensive. Arrétez cette victimisation qui ne peut que nous faire reculer.
    Mondialisation = Concurrence exacerbée mais aussi = Ouverture des frontières donc collaboration avec malice pour se développer.
    A bon attendeur, Salut !!!

    Burkinbila (pour ceux qui croyent que j’ai des propos de nassarah)

  • Le 11 mars 2010 à 18:48, par BAMBA En réponse à : SN-GMB : Voici comment Salif Kossouka a mis l’entreprise à genoux

    A Monsieur l’écoeuré !

    Sache qu’il suffit d’être pistonné par certains conseillés de qui vous savez pour se voir proposer en priorité des partenariats avec de nouveaux investisseurs venants au Burkina.

    Arrêtez d’être naïf !

    Demandez à NESTLE, BAT et certains banquiers si vous êtes dans les affaires, vous saurez ce que c’est.

    Au besoin, consultez certains forum des affaires, pour voir le degré-risque d’investissement étranger que le Burkina représente, depuis ces affaires.

    • Le 8 août 2010 à 13:13, par SAMBA OUEDRAOGO ALIS SAMBOSS En réponse à : SN-GMB : Voici comment Salif Kossouka a mis l’entreprise à genoux

      SALIK KOSSOUKA NEST PAS BETE NI MAL EDUQUER.
      SALIF KOSSOUKA EST OPERATEUR ECONOMIQUE ET FAIT SONT DEVOIR .
      CEST LE COMMERCE DU BURKINA QUI EST NAIF .
      LE BURKINA FASO EST UN PAYS DE JALOUSIE . LES HOMMES SONT JALOUX DE LA REUSSITE DE SALIK KOSSOUKA. AVEC SON AGE DE JEUNESSE .
      ILS ONT LANCEZ UN SORT A SALIF