Halidou Ouédraogo, Président de la fondation pour la promotion des droits de l’homme et du développement en Afrique : "L’article 37 tel que libellé et garantissant la limitation des mandats ne doit jamais être remis en cause"
Quels sont les acquis les plus importants, à votre avis, des luttes populaires à la suite de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo ? Le journaliste Norbert Zongo, héros de notre jeunesse et de notre peuple, repose désormais en paix depuis son assassinat le 13 décembre 1998. Il a été fauché au peuple burkinabè et à la jeunesse africaine à un moment où se consolidait la démocratie dans la sous région ouest-africaine et dans notre pays. En effet, la loi fondamentale pour laquelle il a contribué à agiter les idées a été promulguée le 02 juin 1991. C’en est suivi une saga des populations de notre pays pour pousser à la mise en place des institutions et aux choix des animateurs de ces institutions. Sont de cela l’élection du chef de l’Etat en 1991, de l’Assemblée des députés, des élus municipaux et des maires, parallèlement se créait le ministère de la Justice et des droits de l’homme, l’institutionnalisation du médiateur du Faso, la désignation des membres des chambres des représentants, la création de la commission nationale des droits de l’homme, la mise en place de la CENI. Tout cela se faisait sous l’oeil d’éveil de la société civile ( mouvement des droits de l’homme, syndicats, mouvements de jeunesses, les medias).C’était à n’en pas douter le début de la démocratisation qui a connu aussi de nombreux dénis et violations des droits de l’homme. L’assassinat de Norbert Zongo allait faire basculer tout cet édifice et remettre à nouveau notre peuple dans la rue pour la reconquête de ces droits élémentaires. Le premier acquis de ces moments est sans conteste l’éveil de la population et la conscientisation des travailleurs, des jeunes, des femmes, faisant preuve d’ingéniosité et de courage. Ces fractions se sont organisées et ont mis en place le Collectif des organisations démocratiques de masse et des partis politiques et river sur une plate forme trois points :
Il n’est nul besoin de disserter sur la manière dont notre peuple s’est mobilisé et comment il a pu arracher des acquis politiques et économiques. L’inscription du dossier Thomas Sankara au comité des droits de l’homme des Nations Unies.
Que reste t-il de ces acquis aujourd’hui et quelle analyse peut-on faire à la lumière de l’évolution de la situation nationale ? Nombre de ces acquis non exhaustifs que j’ai cité ont été édulcorés ou remis en cause. Par exemple, les directives de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples n’ont pas été suivies d’effet, le dossier Norbert Zongo a connu un classement sans suite au niveau de la justice, les Nations unies au niveau des comités des droits de l’homme ont mis dans les tiroirs le dossier Thomas Sankara, le code électoral a été revu et la désignation des députés pose problème, des lois très dures sur la répression du grand banditisme ont été votées. La principale leçon qu’il faut retenir est que notre démocratie, si elle se construit, cela se fait à travers des difficultés de tout genre en même temps que nous notons des avancées. Force nous est de croire qu’il y a des reculs. Pour aller de l’avant, il faut se souvenir et capitaliser les acquis des luttes de nos peuples et se dire que rien de grand ne se construit au clair de la lune ou au clair matin. L’autre leçon qu’on peut tirer est que nous devons apprendre de nous même et apprendre des autres et organiser les couches de nos populations, leur donner des objectifs, s’oublier parfois et avancer en rangs serrés vers l’épanouissement et le développement de notre peuple. L’expérience du Collectif, malgré ses lacunes, nous enseigne que toutes les forces unies dans un élan de discipline autour d’une plateforme claire aboutit au respect de chacun des membres de notre société, au respect de nos morts et suscite l’espoir pour des lendemains cohérents et riches. C’est le seul moyen pour le peuple d’habiter ses droits, de contraindre ceux qu’il a choisi ou ceux qui le représente à se souvenir que c’est de lui qu’ils sont rois ou reines. Si nous avons par le passé enregistré des acquis, c’est parce que nous n’avons pas agi en ordre dispersé. Toutes les composantes de notre peuple était réunies et étaient unies, c’était les travailleurs, les partis politiques du G14, société civile, les femmes, les mouvements des droits de l’homme, l’Union générale des étudiants burkinabè et de nombreuses autres fractions de nos populations. Quelles perspectives entrevoyez-vous pour le renforcement de la démocratie et de la paix au Faso ? Les perspectives sont nombreuses et évidentes. Le Burkina Faso a une constitution, il faut la garder, la renforcer, il faut se garder de la détruire. Aujourd’hui, des voix s’élèvent pour sa révision. Nous qui avons écrit cette constitution, à l’encre de notre sang, nous sommes en mesure de dire que s’il faut la réviser parce qu’elle ne peut pas être immuable, mais il faut se garder de remettre en cause le caractère laïc et républicain de notre ETAT. Il faut affirmer que l’article 37 tel que libellé et garantissant la limitation des mandats ne doit jamais être remis en cause. C’est une garantie de renouvellement des responsables à tous les niveaux et c’est une prime à la démocratie. La promotion du genre doit faire l’objet de réflexion de manière à assurer la femme dans sa quête pour le bien être et l’épanouissement. La question du développement doit prendre en compte plus que jamais et revêtir une priorité dans le domaine de l’éducation, de la santé par exemple. Par Germain B. Nama L’Événement |
Vos commentaires
1. Le 18 décembre 2009 à 11:47, par franck dit aspirant Barde En réponse à : Halidou Ouédraogo, Président de la fondation pour la promotion des droits de l’homme et du développement en Afrique : "L’article 37 tel que libellé et garantissant la limitation des mandats ne doit jamais être remis en cause"
Quand ont n’aime pas qu’elqu’un ont doit avoir le courage de se faire petit car qu’el que soit le degré de méchanceté de cette homme s’il vous a rendu des services que vous aviez accepte soyez courtoie pour ne pas éprouver un temps soit peu la courroux d’un Dieu
Au commencement il y avait la révolution mais c’était pas la votre (CNR) la votre était le PCRV,quand les autres ont sus ,la sanction est tombé,vous aviez échappé de justesse a une liquidation fugique
Apres la regrettable 15octobre vous fut appeler par Blaise pour des apaisement moral et vous nager juste a coté de lui,la confiance s’installe,il vous demande de créer le droit de l’homme pour faire bonne presse vous faites très bien que c’est vite applaudit par tout le monde,votre rage de travail vous vos des félicites,mais pour vous c’était une arme contre votre bienfaiteur,ainsi l’affaire Zongo fut pour vous une rampe de destruction contre Blaise,comment il a pus vous échapper seul Dieu sait car il eu un moment ou le pouvoir a chanceler jusqu’à sa base, seul Simon osait sortir sur la rue,il y eu les CFA de Bédié des aide tous azimut venant de l’extérieur parque l’homme de Ziniaré ne donnait les marchés du Faso qu’au entreprise nationaux, des élèves ont été renvoyé parque les maths non pas été corrigé et pendant ce temps tout vos enfants sont en pays étranger .Puis vint la culbute celle de OKA en moré on di t(youssis )que souvent nous surnommons tension (tension auprès des ancêtres)celui qui mange et insulte qui lui donne a mangé,mange du poison celui du nouveau testament est pire (il est repartit mangé ce qu’il vomit).Ne dite jamais tout car ily a peut être aistage devant les juges.(la Bible)
Le 18 décembre 2009 à 22:05, par RAYIM En réponse à : Halidou Ouédraogo, Président de la fondation pour la promotion des droits de l’homme et du développement en Afrique : "L’article 37 tel que libellé et garantissant la limitation des mandats ne doit jamais être remis en cause"
mais il est ridicule ce frank,
Le 19 décembre 2009 à 19:18 En réponse à : Halidou Ouédraogo, Président de la fondation pour la promotion des droits de l’homme et du développement en Afrique : "L’article 37 tel que libellé et garantissant la limitation des mandats ne doit jamais être remis en cause"
Franck est trop miserable. Je n’ en dis pas plus.
2. Le 19 décembre 2009 à 14:51 En réponse à : Halidou Ouédraogo, Président de la fondation pour la promotion des droits de l’homme et du développement en Afrique : "L’article 37 tel que libellé et garantissant la limitation des mandats ne doit jamais être remis en cause"
eh dia ! donc toi tu as connu l’evolution de halidou ? de toute façon ce qu’il dit la est vrai. ne touche pas a l’article 37 ; un point c’est tout. On vous connait assz...