Sida : « No test, no sex » !
Les travailleurs du sexe doivent prendre le taureau par les cornes Mais force est de reconnaître que les acteurs de la lutte contre la pandémie ont fait un pas important en avant en universalisant l’accès aux soins. Du moins, cela reste un vœu qu’il faut impérativement exaucer partout où le terrible virus continue de faire des milliers de victimes inconscientes et surtout innocentes. Eh oui ! Le Sida ne tue malheureusement pas que ceux qui prennent, consciemment ou non, le risque de s’exposer imprudemment à la contamination. Le mari ou l’épouse irresponsable peut refiler le virus à son conjoint. Le copain égoïste peut compromettre la vie de sa copine, et vice-versa. De même, le Don Juan qui tire sur tout ce qui bouge peut devenir un véritable danger de mort pour ses proies. Et même pour les prostituées. C’est pourquoi, le slogan « No test, no sex », qui fait recette dans certains pays anglophones, peut aussi faire école au Burkina. Surtout à l’ère des tests instantanés, qui révèlent ici et maintenant le statut sérologique à quiconque veut passer à l’acte. Il faut franchir le pas. Sans peur. Mais aussi avec toutes les précautions techniques et sanitaires nécessaires. Pour arrêter la propagation du « mal du siècle », les travailleurs du sexe (TS) doivent avoir le courage de prendre le taureau par les cornes et dire à leurs clients : « No test, no sex ». Avec le sourire… Fasozine |