Journée nationale de sécurité routière : En souvenir des victimes de l’accident de BoromoLe ministère des Transports organise, le dimanche 15 novembre prochain, la première édition de la Journée nationale de sensibilisation sur la sécurité routière. Les initiateurs ont animé, hier mardi 10 novembre 2009 à Ouagadougou, un point de presse au cours duquel le programme, ainsi que le bien-fondé de la manifestation ont été livrés. La première édition de la Journée nationale de sensibilisation sur la sécurité routière se tient dimanche 15 novembre 2009, sous le thème : “Contre l’insécurité routière, mobilisons-nous !” En prélude à cet événement, le secrétaire général du ministère des Transports, Mathieu Bouda, assisté du directeur général des Transports terrestres et maritimes, Joachim Meda et du directeur général de l’Office national de la sécurité routière (ONASER) le colonel Forogo Labawo, ont animé un point de presse, hier mardi novembre 2009, à Ouagadougou. Il s’est agi d’évoquer le programme de la manifestation et l’utilité même de la Journée nationale. La rencontre avec la presse a été également une occasion pour parler de la politique de sécurité routière au Burkina Faso dans son ensemble. C’est la ville de Boromo dans la province des Balé qui est retenue pour la cérémonie officielle de lancement de la Journée nationale de sensibilisation sur la sécurité routière. Selon les initiateurs, l’objectif global de la journée est de renforcer le niveau de prise de conscience des usagers de la route sur les conséquences de l’insécurité routière. Toute chose qui devrait favoriser le changement de comportement pour une observation des règles de circulation et de sécurité routière. Le choix de la ville et de la date de lancement de la journée n’est pas fortuit. L’on se rappelle, le 15 novembre 2008, un accident tragique s’est produit sur l’axe Boromo-Pa. Le bilan a été lourd : 69 pertes en vies humaines dont 55 carbonisés et 35 blessés. A cela, il faut ajouter les activités de contrôles-santions et de facilitation de la circulation. Pour ces deux dernières activités, il s’agira de mobiliser les forces de contrôle du 3 au 30 novembre 2009 sur toute l’étendue du territoire. Un accent particulier sera mis sur le transport mixte, les surcharges, les excès de vitesse, l’alcool au volant, la ceinture de sécurité et le respect des feux tricolores. La facilitation de la circulation consistera à réguler la circulation au niveau d’un certain nombre de zones accidentogènes (carrefours, écoles, marchés). L’activité sera réalisée sous l’égide de l’ONASER, par la police, la gendarmerie, les associations de lutte contre l’insécurité routière et des groupes d’élèves. En ce qui concerne les activités de mémoire et de recueillement, elles portent sur l’observation d’une minute de silence le dimanche 15 novembre 2009 à 10 heures en mémoire de toutes les victimes des accidents de circulation enregistrés au Burkinia Faso. Pour ce faire, il est envisagé un arrêt de la circulation sur toute l’étendue du territoire à cette heure précise. C’est aussi à cette rubrique de recueillement qu’interviendra la pose de la première pierre de la stèle qui sera érigée sur le site du drame de Boromo, en mémoire des victimes. Ainsi, il ressort que l’Office national de sécurité routière (ONASER) a trois missions essentielles : promotion du secteur routier, contribution à l’amélioration du secteur routier et amélioration de la fluidité du trafic routier. Quant au directeur général des transports terrestres et maritimes, il s’est prononcé sur la problématique des faux permis de conduire et le port des casques. Selon Joachim Meda, ce sont des préoccupations qui pourraient être résolues grâce à la sensibilisation, au contrôle et à la sanction. Alban KINI (alban_kini@yahoo.fr) Sidwaya |
Vos commentaires
1. Le 11 novembre 2009 à 17:54, par un citoyen En réponse à : Journée nationale de sécurité routière : En souvenir des victimes de l’accident de Boromo
Tout cela est beau mais l’essentiel reste à faire. C’est-à-dire :
marquer les voies bitumées, en ville surtout. car regardez des voies comme Charles De Gaule, Naaba Wobgo (ex Bassawarga), France-Afrique (ou OUAGA 2000)et toutes ces nouvelles voies bitumées qui sont sans marquage. Les gens circulent AU HASARD, c’est souvent des scènes très DESOLANTES qu’on observe impuissant...Donc il faut des marquages.
il faut que la police municipale joue son rôle PREMIER. C’est-à-dire REGLER la circulation et NON PAS OBSERVER MUET.
il faut appliquer la loi. Monsieur Le Premier Ministre l’a dit (TRES EMU à le voir)lors des inondations du 1er Septembre que : je le site " IL FAUT QU’ON FASSE APPLIQUER LA LOI. C’EST-A-DIRE QUAND ON DIT DE NE PAS FAIRE, IL NE FAUT PAS FAIRE". Fin de citation.
Donc si on est en train de DEGERPIR ceux qui sont dans les zones inondables, il faut aussi sanctionner SEVEREMENT ceux qui circulent MAL.
Alors, journée nationale c’est bon mais très insuffisant. Il faut que ça soit PERMANENT.