Journée nationale de la liberté de presse : La couverture médiatique des inondations félicitéePour commémorer la Journée nationale de la liberté de la presse, le centre national de presse Norbert-Zongo (CNP/NZ) a organisé le jeudi 22 octobre 2009 un panel sur "Le traitement de l’information dans une situation de catastrophe : cas des inondations du 1er septembre 2009". Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’au même titre que les populations et les autorités, la presse a été mise à rude épreuve par les inondations du 1er septembre dernier quant à sa capacité à gérer ces genres de situations. Dans les différentes rédactions, la majorité du personnel était bloquée chez elle ; parce que les hommes de presse eux-mêmes sinistrés ou encore empêchés par les eaux. A cela s’ajoute le déficit de véhicules, de caméras et bien d’autres dispositifs logistiques. Et que dire de ces organes dont les salles de rédaction, de saisie, les véhicules, les appareils de reportages ont été endommagés. Même son de cloche pour le directeur adjoint de Canal3, Rémi Dandjénou, pour qui la passion, l’intérêt porté au métier, le réflexe journalistique ont guidé ses journalistiques-caméramen-monteurs. Pour des reporters qui se déplacent à moto pour couvrir les événements, Canal3, selon son représentant, a surtout été aidé par les populations et surtout les sapeurs-pompiers, pour couvrir la catastrophe. Quant au directeur des rédactions de l’Observateur Paalga, Ousséni Ilboudo, il a fallu un chef-d’œuvre pour que le journal (16 pages) paraisse le lendemain. Une fierté somme toute légitime car, comme le soutient le spécialiste des questions des médias, Abdoul Karim Zango, "la presse dans son ensemble, à travers les émissions télévisuelles et radiophoniques en direct, les débats, les journaux, a couvert de façon responsable les inondations". Jean-Marie TOE (jmts6j@gmil.com) Sidwaya |