Tronçon Bobo-Boromo : L’ouvrage réceptionnéA la faveur de la IXe rencontre gouvernement /secteur privé, le Premier ministre Tertius Zongo, a procédé le mardi 29 septembre 2009, à la réception des travaux de renforcement de la R N°1 Bobo-Boromo. La réfection de ce tronçon long de 169 kilomètres, a été financée par la Communauté européenne et l’Etat burkinabè à hauteur de 56 948 858 515 F CFA. Les travaux de renforcement du tronçon Bobo-Boromo ont débuté en septembre 2005. Ils ont dû consolider la structure de la chaussée pour supporter un trafic, sans cesse croissant. La couche de roulement est un tapis d’enrobés plus confortable que les enduits superficiels habituels. Le représentant des transporteurs routiers a souligné que le bon état de la route leur permettra de faire des économies. Il a toutefois émis le vœu que la nouvelle voie soit dotée d’aires de stationnement et de repos. Le bitumage ou la réfection des tronçons Boromo-Dédougou, Dédougou-Tougan, fait partie des rêves des routiers. Ceux-ci s’engagent à respecter les normes en vigueur pour pérenniser l’ouvrage. Le gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Témai Pascal Benon, a attiré l’attention du Premier ministre sur quatre routes de l’Ouest qui mériteraient d’être réhabilitées. Pour cela, il a traduit au Premier ministre, les remerciements de l’ensemble de la population de la région “pour avoir fait réhabiliter cette importante route”. Un hommage a été aussi rendu à la Communauté européenne, qui a financé les travaux à hauteur de 55 milliards par l’entremise du Fonds européen de développement. L’ambassadeur, chef de la délégation de la Communauté européenne, Amos Tincany, s’est réjoui de la participation de l’Union européenne à la construction de la route, avec même une exception : la réalisation d’une portion de 4 kilomètres à l’intérieur de la ville de Sya, alors que l’institution ne finance pas les routes urbaines. Bobo-Dioulasso mérite bien cela, car selon M. Tincany, de nationalité italienne, cette ville comparée à celle de Milan, est la capitale du grand Ouest et un pôle économique. Le chef de la délégation de la Communauté européenne, a annoncé dans ce sens, une subvention aux camionneurs pour que ceux-ci puissent renouveler leurs parcs. Le diplomate a reçu l’assurance du ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Seydou Kaboré, que des dispositions sont prises pour éviter les surcharges. Il a précisé en effet, que le contrôle à l’essieu est entré en vigueur le 1er juin 2009 au poste de pesage de Zaghtouli, à la sortie de Ouagadougou vers Bobo-Dioulasso. Le ministre a annoncé pour 2010 le début des travaux de renforcement du tronçon Ouaga-Sakoinsé (59 kilomètres). Le coût total de ces travaux est estimé à plus de 100 milliards de F CFA. Mahamadi TIEGNA (camerlingue78@yahoo.fr) Sidwaya |
Vos commentaires
1. Le 30 septembre 2009 à 19:42, par S. Diallo En réponse à : Tronçon Bobo-Boromo : L’ouvrage réceptionné
Bizarres les chiffres avancés. Le tronçon Bobo dédougou 180 km a couté moins de 30 Miliards pour une nouvelle route et il faut 56 miliards pour refectionner 169 km de route dejà goudronnée autan faire une nouvelle route bobo boromo.
Le 3 octobre 2009 à 14:07 En réponse à : Tronçon Bobo-Boromo : L’ouvrage réceptionné
M S. Diallo, ce n’est pas aussi bizarre que ça, car ce n’est pas les mêmes procédés et techniques de réalisation qui ont été déployés. Je ne suis pas un spécialiste en la matière mais je sais que la route Bobo-dédougou est faite en bicouche (moins chère), par contre celle de Boromo-Bobo a été faite en Arobé avec une plateforme en mélange de ciment etc (qui coûte très cher).
Les techniciens peuvent plus donner des précisions.