Inondations : SOS pour DédougouLes inondtions sèment émoi et consternation à Dédougou. A l’heure actuelle, 9761 sinistrés sont enrégistrés. Les fortes pluies ont également causé la mort de 06 personnes et fait de nombreux blessés. Le Secrétariat Exécutif Diocésain de Dédougou de l’OCADES Caritas Burkina lance un urgent appel à l’aide. Les besoins concernent les vivres, les nattes, les couvertures, les kits scolaires... Chers frères, amis, bienfaiteurs et partenaires, La campagne hivernale 2009 est en train de terminer sa course par de fréquentes averses engendrant des inondations dans certaines localités. Le diocèse de Dédougou, dans la région de la Boucle du Mouhoun, a été touché dans sa zone nord est à travers trois (3) paroisses : Zaba, Toma, Kiembara des provinces du Nayala et du Sourou. Ainsi, au cri d’alerte de ces paroisses, le secrétariat exécutif diocésain de Dédougou de l’OCADES Caritas Burkina a immédiatement diligenté une mission d’évaluation de l’impact et des besoins dus aux inondations. Des résultats de l’évaluation, il ressort que les populations n’étaient pas du tout préparées à subir des inondations, au contraire, selon les prévisions en début de la campagne agricole, il fallait exploiter les bas fonds agricoles parce qu’il n’allait pas pleuvoir assez. De fait, beaucoup ont été surpris et mis devant le fait accompli : les inondations. Elles sont survenues suite à des pluies diluviennes successives cumulant en un intervalle de temps des quantités d’eau considérables ( 217,9 mm en moins d’une semaine) avec pour conséquences de nombreux dégâts, des sans abris et même des pertes en vies humaines. Les différentes données collectées à chaud sur le terrain se présentent comme suit :
Besoins immédiats
Besoins à moyen terme 150 constructions d’abris
Face à ce sinistre une solidarité manifeste a pu voir le jour. Aussi a-t-on pu enregistrer l’appui de quelques acteurs. Il s’agit du CONASUR (Conseil National de Secours d’Urgence et de Réhabilitation) et des personnalités de bonne volonté qui ont apporté des vivres et du matériel de première nécessité (couvertures, nattes, seaux, savon…) d’une contre valeur de 5 075 000 F CFA. Ce geste est une initiative bienfaisante certes, mais ne couvre pas les besoins à satisfaire. Abbé Constantin SERE , |
Vos commentaires
1. Le 25 septembre 2009 à 20:09, par SIDYA SIDA En réponse à : Inondations : SOS pour Dédougou
Vivement que le CONASUR réagisse pour aider ces pauvres gens et que les burkinabè continuent les contributions. A vrai dire c’est difficile mais je crois qu’on est arrivé à un niveau où il faut que les salariés de l’état et de ses démembrement accepte de céder quelque chose ensemble et dans le même mois et proportionnellement à leur salaire.