Inondations du 1er septembre : Le Burkina et ses amisDepuis le 1er septembre 2009, le Burkina Faso constate avec fierté qu’il n’est pas seul. Il sent de manière notable, la chaleur de ses amis et de ses partenaires. La douleur qu’il a vécue, suite à ce déluge, est partagée et donc moins ressentie. La solidarité manifestée par la communauté internationale mérite une profonde méditation. Les pays frères de la Côte d’Ivoire et du Mali, de l’UEMOA, de l’Union africaine comme l’Algérie, le Maroc, la Libye, … les partenaires de l’Union européenne, les très lointains mais proches pays amis comme le Japon, Taïwan, , pour ne citer que ceux-là, ont exprimé leur solidarité au du Burkina Faso meurtri. Ces gestes ont chacun leur signification particulière. Les sollicitudes du Mali, pays soumis aux mêmes angoisses d’inondations à Tombouctou et d’autres défis majeurs, touchent le cœur des Burkinabè. A ces efforts extérieurs, il faut ajouter les sacrifices internes à tous les niveaux. Le chef de l’Etat a donné le ton. Les autres composantes de la société ont suivi la démarche. Les uns et les autres ont montré les acquis du développement solidaire pour une société d’espérance bâtie sur le progrès continu. Cet effort national incarne la dynamique d’une société qui gagne sur le péril et la désolation. Il symbolise les capacités d’un pays qui se relève fièrement après une douloureuse chute. Ces ressorts nationaux sont les fondations solides sur lesquelles se construit l’apport extérieur. Ibrahiman SAKANDE (sakandéibrahiman@yahoo.fr) Sidwaya |