Vu et entendu à l’audience : Il voulait mettre le CB dans ses problèmesOuédraogo Boureima est père de dix enfants. Il comparaissait pour avoir soustrait dans un site d’or trois sacs de minerai. Ainsi Boureima va voir le commandant de la brigade de gendarmerie qui se rend sur les lieux pour régler. Comme il y a conciliabule, Boureima demande aux deux bagarreurs, Yarfa et Maranga, de trouver trois sacs de minerai d’or, pour le CB. On lui apporte un sac et voyant que le compte n’y était pas, il va et prend deux sacs. Pourtant le CB lui avait dit qu’il n’en voulait. Pour Boureima, tout travail mérite salaire et il fait traiter les trois sacs qui rapportent 102 000 francs. Après les frais de traitement, il restait 75 000 francs. Le père et le fils à la barre Le 25 mai 2009, Pakotogo Souleymane se rend chez son père au village, muni d’un fusil de chasse, calibre 12. Une fois au village, selon son père Mahamoudou, il a vu que son visage était renfrogné. Ainsi, le vieux s’est vite éclipsé. Le tribunal a été clément Sawadogo Sita est de Korsimoro. Il comparaissait pour avoir assisté et aidé Ouédraogo en faisant le guet, ce qui lui a permis de voler 2 300 000 francs appartenant à son père Ouédraogo Issaka, propriétaire de station d’essence à Korsimoro. Pour mémoire, Amado qui avait fracturé la porte de son père en son absence et avait emporté 2 300 000 pour s’acheter une moto de 1 250 000 francs a été pris plus tard et trouvé en possession de la drogue. Il purge actuellement une peine de 60 mois à la Maison d’arrêt de Kaya. Lors de son arrestation, Sita avait fui et était revenu des mois plus tard, pensant que l’affaire était close. En même temps que lui, Sawadogo Seyouba et Sawadogo Salifou comparaissaient pour recel de 80 litres d’huile de vidange. Chose curieuse, devant le procureur. Salifou a reconnu, trois jours avant le procès, avoir reçu de la part de Ouédraogo Amado, quatre bidons de 20 litres chacun qu’il a revendus à Sawadogo Sayouba à 500 francs le litre. A la barre il a refuté cette version et dès que le procureur a dit qu’il ira en prison, il est revenu à de meilleurs sentiments. Pour Sayouba, c’était de la mauvaise huile. Pourquoi alors la revendre à mille francs le litre. C’est parce qu’il y a des receleurs qu’il y a des voleurs. Le tribunal les a condamné tous à 12 mois de prison avec sursis et Salifou et Sayouba devront payer à Issaka la somme de 110 000 francs pour son huile de vidange. Le tribunal a été clément. N’est-ce pas ? Jacques NONGUIERMA : AIB/Kaya Sidwaya |
Vos commentaires
1. Le 11 août 2009 à 11:35, par donmozoun En réponse à : Vu et entendu à l’audience : Il voulait mettre le CB dans ses problèmes
Ah ! Mr Nonguierma, j’aime bien te lire mais je crois que tu ne t’ai pas vraiment relu ; je trouve que tes phrases sont mal construites et parfois difficiles à comprendre. Parles le plus simplement possible. Sujet + verbe + complémént.
Courage
Le 11 août 2009 à 17:17, par Yanis En réponse à : Vu et entendu à l’audience : Il voulait mettre le CB dans ses problèmes
Je suis d’avis avec vous. C’est la deuxième fois qu’on attire son attention sur ses écrits.