Le pouls de la cité : Quand la vedette Djata Ylebou “séduit” son esclave Alain YodaA la finale de la Coupe de l’unité et de la fraternité (CUF) du Centre-Sud, la parenté à plaisanterie a constitué l’un des mets les plus copieux servis aux convives. Sur cette image prise par notre reporter local à Manga (il est gourounsi), l’on voit bien que la parenté à plaisanterie, cette sève intercommunautaire, garante de la paix sociale, moyen de résolution de situations conflictuelles, ne souffre d’aucune ambiguïté. Elle permet de briser les distances et de rapprocher les individus sans distinction aucune. Les partisans ne manquent pas la moindre occasion pour s’y inviter. Après avoir reçu un sac d’arachides, le ministre d’Etat Alain Yoda a été invité par l’artiste Djata Ylebou à exécuter des pas de danse gourounsi. C’est après cela qu’elle rejoindra son admirateur à la tribune officielle pour l’endiabler au maximum. Ah ! les vertus du “rakiré”. La ponctualité en perte de vitesse dans l’administration burkinabè Constatant des dérives dont font montre certains agents de la fonction publique, le ministre Soungalo Ouattara disait à propos : “Braves agents, ne dites jamais, “la fonction publique, ce n’est pas le champ de mon papa”. N’est-ce pas formidable comme invite ? Une invite claire, nette et précise. Malheureusement, cet appel du patron de la fonction publique ne passe toujours pas comme une lettre à la poste. Ainsi, le service débute à 8 h pour ceux qui ont encore un peu de conscience professionnelle et à 9 h ou 10 h pour les autres dont l’éthique et la déontologie ont foutu le camp. Sidwaya |