Autosuffisance alimentaire : L’Etat engage la bataille des semences amélioréesL’Institut de l’environnement et de la recherche agricoles (INERA) a organisé une foire aux semences de variétés améliorées de plantes et de divers produits céréaliers, les 15 et 16 mai 2009, au sein dudit institut. L’Institut de l’environnement et de la recherche agricoles (INERA) a servi de cadre à une exposition- vente de semences de variétés améliorées tels le riz, le mil, le maïs, le haricot, les produits dérivés du manioc, la pomme de terre, les mangues, les oignons, le soja, l’arachide, les plantes fourragères, etc. Cinq Centres régionaux de recherche environnemental et agricole (CREA) du Burkina Faso ont pris part à cette exposition-vente de quarante-huit heures. Il s’agit des régions de l’Ouest, du Centre, du Centre-Nord, du Sahel et de l’Est, y compris le Centre de recherche environnemental et agricole et de formation de Kamboinsé (CREAF). Pour atteindre ces objectifs, l’INERA a tenu une conférence-débat sur le thème de la foire : "Problématique de la production en qualité et en quantité de semences pour un développement agricole au Burkina Faso". Et ceci, parallèlement aux activités de renforcement de la capacité technique des producteurs et de vente. "La foire devrait contribuer à une adoption à grande échelle, des semences de variétés améliorées et partant, à une augmentation de la producivité agricole, pour la satisfaction de la sécurité alimentaire", a-t-il soutenu. Il a aussi, souligné que pour la seule année 2008, suite à la crise alimentaire, l’Etat a consenti à environ quatre milliards de francs CFA pour subventionner l’acquisition de semences au profit de deux cent-soixante ménages dans trois cent deux communes. Le directeur de l’INERA, Pr Gnissa Konaté, a affirmé que la volonté du gouvernement de soutenir la recherche agricole s’est traduite, ces vingt dernières années, par des investissements importants, d’où la construction des infrastructures de recherche, la formation du personnel de la recherche et l’acquisition d’équipements scientifiques, de recherche. Il a révélé que quinze chercheurs confirmés travaillent dans le domaine de l’amélioration des variétés de plantes. "Ce trésor biologique comprend aujourd’hui, deux cent vingt variétés améliorées des différentes plantes cultivées au Burkina Faso et plus de trente mille accessions végétales constituées d’écotypes locaux burkinabè et d’introduction", a-t-il précisé. Aimée Florentine KABORE Sidwaya |
Vos commentaires
1. Le 2 décembre 2012 à 03:39, par M.K.N En réponse à : Autosuffisance alimentaire : L’Etat engage la bataille des semences améliorées
Felicitations a l’INERA et a tous les acteurs de cette lutte noble... Du resultat encore et encore s’il vous plait pour nos pauvres population ignorantes.