Gestion des villes : Quelques propositions d’un citoyenLa décentralisation rencontre des obstacles à la fois subjectifs et objectifs. Face à cette situation, l’administrateur des affaires sociales, Francis Ouédraogo a mené une réflexion sur la participation citoyenne dans les villes dont voici le contenu. La décentralisation en cours dans notre pays vise l’autonomie des localités et à faire des populations, de véritables citoyens, artisans de leur développement. Cela se passe de commentaire ! Mais subsistent des obstacles subjectifs et objectifs. Quelques propositions. 1) Les obstacles La pauvreté : le pays n’a pas suffisamment les moyens, les gens ont tendance à l’égocentrisme devant les carences existentielles.
Les problèmes d’organisation au sein des communautés : les populations s’organisent insuffisamment pour prendre en charge par elles-mêmes leurs problèmes sans doute à cause de “l’ignorance”.
La politisation : très souvent, les considérations politiques prennent le pas sur l’intérêt collectif.
2) Propositions ou suggestions Aider à l’organisation des populations pour leur participation. Les efforts d’information sont certes entrepris mais... :
établir le dialogue avec les mandants : une fois élus, les conseillers doivent créer “des plates-formes de négociation”, c’est-à-dire des instances ou agences de négociation susceptibles de favoriser la concertation avec les populations. En d’autres termes, il faudrait imaginer, inventer des structures permanentes de concertation et de négociation. En clair, se pose la question suivante : comment ferons-nous (habitants, ressortissants et autorités communales) un programme qui tienne compte des priorités ? Elaborer un diagnostic dynamique : les opérations de développement s’attaquent à des situations socioéconomiques complexes. Ceci implique de réaliser des diagnostics afin d’approfondir la compréhension de ces situations. Le principe est de considérer le diagnostic comme un instrument visant à concevoir et à conduire un processus de changement. Il est important dans cette étude, d’identifier les conflits institutionnels et sociaux. Le diagnostic dont il est question n’est pas un diagnostic “externe” même si la production de connaissances peut avoir recours à des compétences particulières. Il ne s’agit pas seulement d’identifier les problèmes, mais aussi la mobilisation des capacités d’action. Développer les capacités d’initiative des habitants et valoriser leurs pratiques : repérer les initiatives existantes et les valoriser, favoriser l’expression des citoyens, c’est-à-dire aider à créer des espaces de parole, favoriser la coopération entre les organisations communautaires avec les organismes/institutions/ Francis OUEDRAOGO, Administrateur des affaires sociales, DSTS-I option politiques sociales : Cabinet, MASSN - Tél (Bureau) : 50 30 68 75 Poste 213, Cellulaire : 70 26 23 20 Sidwaya |