"Au Burkina, on fait bien avec peu",Francis Blondet, ambassadeur de FranceL’Ambassadeur de France au Burkina, Francis Blondet, nous a rendu visite, dans nos locaux le mercredi 12 novembre 2003, dans l’après-midi. Au terme de sa visite, il nous a confié son appréciation de l’Etat de la presse burkinabè. "Le Pays" : Quel est l’objet de votre visite dans nos locaux ? Francis Blondet : Je visite systématiquement les organes de presse du pays que je suis amené à comprendre. Pour moi, les organes de presse sont des sources d’information. J’y trouve à chaud, l’état des lieux, des débats, etc. Mon travail, c’est aussi Vous avez fait le tour de certains organes de presse. Quelle appréciation globale faites-vous de l’état des médias burkinabè Je l’ai déjà dit à certains de vos confrères que je suis assez bluffé par la qualité du débat qu’il y a dans la presse en comparaison avec leurs moyens. Mais ce qui compte, c’est l’esprit. Et l’esprit de la presse est vigoureuse et vivace. Il ne se laisse pas taper dans le museau. Vous avez également fait le tour de certaines institutions. Qu’avez-vous retenu globalement de ces visites ? C’est difficile de répondre globalement parce que j’ai beaucoup vu : l’exécutif, les institutions judiciaires, celle parlementaire et la presse. J’ai fait le tour de tous les pouvoirs et l’armée. Je commence à avoir une vision d’ensemble. Je ne prétends pas avoir compris le Burkina Faso. Mais le sentiment qui se dégage, Y a-t-il un secteur sur lequel vous souhaiterez voir la coopération Tout ce qui peut permettre de se comprendre et comprendre Propos recueillis par Boureima OUEDRAOGO |