Inscription des Ruines de Loropéni au patrimoine mondial : L’équipe scientifique présente le travail abattuL’équipe scientifique, pluridisciplinaire, coordonnée par le professeur Jean-Baptiste Kiethéga, chargée d’apporter des réponses scientifiques en vue de l’inscription des Ruines de Loropéni au patrimoine culturel mondial de l’UNESCO a rencontré la presse, mercredi 11 février 2009, pour expliquer les résultats obtenus. Il y a du nouveau dans le dossier "Ruines de Loropéni". Le jeudi 29 janvier 2009 à Paris, le Burkina Faso a déposé le dossier "Ruines de Loropéni" au Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO. Pour les membres du comité scientifique, constitués d’historiens, d’archéologues et de botanistes, ce dossier contient des éléments scientifiques solides pour l’inscription du site au patrimoine mondial. En rappel, le Burkina Faso a soumis en 2005 au comité du patrimoine mondial une proposition d’inscription des Ruines de Loropéni sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Le dossier n’avait pas été accepté. Et il avait été demandé au Burkina de mener des études scientifiques complémentaires sur les ruines. Des études coordonnées par le professeur Jean-Baptiste Kiethéga ont permis de répondre à deux des trois préoccupations de l’UNESCO. Il s’agissait d’approfondir la connaissance des valeurs et de la signification du site par des études et des fouilles ciblées des ruines et de leur espace intérieur, afin d’établir le rôle et la fonction de Loropéni et son association avec le commerce transaharien, à destination des côtes de l’Afrique de l’Ouest. Deuxièmement, il était question de réunir les recherches existantes sur Loropéni et les ruines de la totalité du pays lobi, afin de mieux comprendre la relation entre Loropéni et d’autres villes fortifiées de la région du Lobi. La troisième consistait à formuler un projet détaillé pour stabiliser les murs des Ruines de Loropéni et en expliquer les moyens de financement. Ce troisième point a été réalisé par l’ONG Craterre, sous le contrôle de la direction générale du patrimoine culturel. Selon le coordonnateur de l’équipe pluridisciplinaire, le professeur Kiethéga, les études ont montré que les Ruines de Loropéni ont été occupées pour la première fois à partir du XIe siècle. La dernière occupation se situe au XVIIe siècle. Aussi, les recherches ont confirmé que depuis très longtemps, des caravanes reliaient cette région aurifère aux villes commerçantes de la Boucle du Niger : Djenné, Mopti, Tombouctou en passant par Bobo-Dioulasso. Sur le plan scientifique, les chercheurs pensent objectivement avoir satisfait à la demande d’information du comité du patrimoine mondial. "Nous rêvons tous maintenant que les efforts consentis seront récompensés par l’inscription de site de Loropéni sur la liste du patrimoine mondial, lorsque le comité du patrimoine mondial se réunira à Séville en Espagne entre le 22 et le 30 juin 2009", a conclu le professeur Jean-Baptiste Kiethéga. Boureima SANGA Déclaration de valeur universelle exceptionnelle des Ruines de Loropéni Les Ruines de Loropéni sont le témoignage le plus imposant et le mieux conservé à partir du XIème siècle, du développement de l’exploitation de l’or en Afrique de l’Ouest, en liaison avec le commerce de plus en plus florissant entre les grandes villes du Sahel (Bobo-DiouIasso) et de la Boucle du Niger (Djénné, Mopti, Tombouctou) et au-delà, vers l’Afrique du Nord. La construction de la forteresse dont sont issues les Ruines de Loropéni remonte bien avant l’arrivée des Européens en Afrique. Critères selon lesquels le bien est proposé pour inscription critère 2 : Les Ruines de Loropéni témoignent du fort développement des échanges commerciaux et de l’importance primordiale de I’extraction et du commerce de l’or en Afrique de l’Ouest à partir du XIème siècle. Les routes commerciales reliaient les zones aurifères aux grandes villes commerçantes de la BoucIe du Niger et à I’Afrique du Nord. critère 4 : Les Ruines de Loropéni sont le vestige le plus imposant et le mieux conservé des extraordinaires forteresses que le peuple rassemblant les Nabé, Lorhon, KouIango, Touna fut amené à concevoir à partir du XIème siècle. Direction générale du patrimoine culturel Sidwaya |
Vos commentaires
1. Le 12 février 2009 à 09:20 En réponse à : Inscription des Ruines de Loropéni au patrimoine mondial : L’équipe scientifique présente le travail abattu
c’est tout simplement une honte pour ceux qi se ont occupes de ce dossier ils se disent intellectuels alors qu’ils netravaillent pas ne font rien ou est leur fiertze d’intellectuel en quoi ils le sont ? ddans d’autres ont nettement mieux pour des site snettement moins meritant Tout ce que nous on veut c’est detourner les sous sans aucun travail, etc
2. Le 26 février 2009 à 21:22, par Jean En réponse à : Inscription des Ruines de Loropéni au patrimoine mondial : L’équipe scientifique présente le travail abattu
Bonsoir
c’est avec une grande joie que la coalition Africaine pour un tourisme responsable et respectueux prend connaissance de la mise en ligne du dossier ruines de Loraopéni c’est un grand pas vers la vision d’une préservation du patrimoine national.
Merci a vous
Coalition Africaine
tourisme responsable