Retour au format normal
lefaso.net

Le ministre Jean-Pierre Palm à Yoyo : “Tu nous a fait honneur”

mardi 4 novembre 2008.

 

Le lundi 3 novembre, le nouveau champion du monde de boxe des poids coq dans la version WBA, Alexis Kaboré dit « Yoyo », est allé présenter sa ceinture, conquise le vendredi dernier, au ministre Jean-Pierre Palm des Sports.

« Yoyo, je tenais à te voir ce matin, toi et ton entraîneur pour vous féliciter ». C’est par ces mots, ô combien encourageants, que le ministre des Sports et des Loisirs, Jean-Pierre Palm, a accueilli chez lui dans ces locaux le nouveau champion international WBA des poids coq, Yoyo Alexis Kaboré (AK), et son manager, « le faiseur de champion », Jean-Pierre Mahé.

L’objectif de la rencontre était ainsi décliné. Et le patron du département des Sports au Burkina de poursuivre : « Cette ceinture que tu viens de gagner, c’est un honneur pour nous tous et une fierté pour le pays ».

Quoi de plus glorieux pour un athlète que de recevoir les félicitations du premier responsable des Sports du pays. Ça donne non seulement des racines, mais aussi des ailes.

Quoi de plus normal. Après la débauche d’énergie qu’il a effectuée le vendredi dernier à la Maison du peuple, il ne peut qu’être fier du résultat obtenu. Une nouvelle page d’histoire s’ouvre pour lui. C’est à, son honneur, lui, Yoyo.

Le ministre a par ailleurs indiqué qu’il va négocier un rendez-vous pour que AK soit reçu par le chez du gouvernement. Mais avant, et en guise d’encouragement, il a offert à Yoyo une demi-brique (500 000 F) et à Mahé, 300 000 F.

Très heureux, le petit champion a dit toute sa reconnaissance à JPP et a laissé entendre qu’il rêvait de cette couronne depuis plus de 4 mois. Il se dit prêt à affronter les challenges qui vont s’offrir à lui et espère garder ce sacre le plus longtemps possible.

L’entraîneur manager, Mahé, a souligné que c’est maintenant que le plus dur commence, car on peut se battre pour entrer dans la cour des grands, mais une fois dedans, il faut être très costaud et très fort pour y rester.

« Il faut se mettre en tête que les autres combats seront plus durs que celui contre le Monstre équatorien ; c’est la raison pour laquelle mon protégé doit avoir une hygiène de vie irréprochable ; et Dieu merci, Yoyo est un garçon très correct », a conclu « le sorcier » blanc.

Kader Traoré

L’Observateur Paalga