NOMINATION DU PREMIER MINSITRE CONGOLAIS : ça coinceCe ne sont pas les prétendants qui manquent aux fonctions de Premier ministre en République démocratique du Congo (RDC), après la démission de ce poste du lumumbiste Antoine Gizenga, pour raison d’âge. Et pourtant, cela fera bientôt deux semaines que la RDC est sans chef de gouvernement. Presque deux semaines que se multiplient les interrogations et les supputations, et que dure l’attente, sur fond de bataille rangée dans les états-majors des partis politiques pour accéder à la Primature congolaise. Le président Joseph Kabila a-t-il seulement vu venir les choses, lui qui a dû prendre acte de la démission du vieil homme politique qui, de façon élégante, s’est résolu à partir et à laisser la politique à plus jeunes que lui ? Presque deux semaines après qu’il a rendu le tablier, il importe que soit trouvé, au plus vite, un nouveau locataire à la Primature. C’est une nécessité, d’autant plus que la RDC ne gagnerait pas à tourner au ralenti. Le temps presse donc. Mais il ne fait aucun doute qu’il est plus difficile de former un gouvernement en temps de guerre qu’en temps de paix. Cela relève de la lapalissade. Sans doute la relative lenteur mise dans la désignation d’un nouveau chef de gouvernement n’est-elle pas étrangère à cela. Pour tout dire, la nomination du Premier ministre ne sera pas chose aisée pour le jeune président qui doit aussi faire face à de vieux loups de la politique congolaise. En effet, Joseph Kabila ne prendrait pas le risque de se laisser doubler sur ses deux côtés, par de vieux routiers qui rêvent de lui porter une sévère estocade politique. Cheick Beldh’or SIGUE Le Pays |