Réduction du train de vie de l’Etat : Piqûre de rappel au Premier ministreDans le but de contribuer à la réduction du train de vie de l’Etat, l’auteur des lignes ci-dessous avait fait des propositions au Premier ministre. Après un temps d’observation, il dit avoir remarqué que ces propositions n’ont pas été prises en compte. C’est la raison pour laquelle il revint à la charge pour se rappeler aux bons souvenirs du gouvernement et faire, dans la foulée, de nouvelles propositions. Nous vous avions fait, Monsieur le Premier ministre, des propositions afin de réduire le train de vie de l’Etat comme il vous était arrivé de le préconiser. Ces propositions étaient les suivantes : De la diminution du nombre de ministres, vous n’en tenez pas compte (confère la formation du nouveau gouvernement)
S’ils sont effectivement l’émanation populaire, pourquoi ne disent-ils pas au ministre du Commerce que le prix du pétrole a très fortement baissé et qu’il est temps de faire souffler les populations ? Pourquoi nos députés (opposition et majorité) ne s’offusquent-ils pas que l’Etat ait pris des mesures fiscales pour les importations et que celles-ci soient toujours inaccessibles ? Aujourd’hui cette mesure ne profite qu’aux importateurs, ruine l’Etat et affame le peuple. Autant de questions qui nous font dire que cette institution est inutile. Nous passons sous silence le gouffre à sous que sont les gouvernorats qui n’ont comme activités que les inaugurations et autres excursions touristiques coûteuses. Pour faire des économies dans la consommation d’électricité, de carburant et du téléphone, nous vous demandons de publier mensuellement et par département les consommations et de nommer un monsieur réduction train de vie de l’Etat. Diminuer le nombre de véhicules dans vos cortèges fera beaucoup d’économie. Mettez aussi en place une commission d’enquête chargée de dire qui galvaude les mesures fiscales prises sur le riz, pourquoi ça ne marche pas et quelles solutions apporter. Les mesures que nous vous demandons feront des économies de plus de 100 milliards de F CFA et permettrons donc au gouvernement de mettre beaucoup plus d’argent dans les secteurs vitaux comme la santé, l’enseignement primaire et surtout l’université. Joseph OUEDRAOGO Le Pays |