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Ces moustiquaires sont-elles vraiment imprégnées ?

vendredi 22 août 2008.

 

Les moustiquaires imprégnées, disent les spécialistes de la santé, constituent l’un des moyens les plus sûrs pour éviter le paludisme. C’est pourquoi les dirigeants africains dont les populations sont les plus touchées par cette maladie dévastatrice, essaient tant bien que mal de faire des moustiquaires imprégnées la chose la mieux partagée.

Le Burkina Faso n’est pas en reste de ces efforts. Avec l’appui de ses partenaires au développement, ces outils de protection contre les moustiques sont mis à la disposition des populations à des prix sociaux, voire gratuitement. Pour que ces moustiquaires atteignent le plus grand nombre de Burkinabè, les circuits de distribution ont été multipliés. De prime abord, cela est une bonne chose.

Seulement, lorsqu’on voit des moustiquaires imprégnées un peu partout à Ouagadougou en ballade avec les vendeurs ambulants, ou accrochées en plein air le long des artères de la ville, on pourrait s’inquiéter. Toutes ces moustiquaires qui pullulent dans les rues de la capitale burkinabè, sont-elles vraiment imprégnées comme l’affirment les vendeurs ?

Même si elles le sont, les conditions de conservation (exposées au soleil et au vent même si elles sont dans des sachets le plus souvent) n’affectent-elles pas leur efficacité ? Ce sont autant d’interrogations que l’on peut se poser aujourd’hui autour de la filière des moustiquaires imprégnées. En attendant de donner de plus amples réponses à ces inquiètudes dans nos prochaines éditions, nous osons conseiller vivement de faire attention à ce que l’on paye.

Sidwaya