1re session ordinaire 2008 du Conseil économique et social : Les conseillers se penchent sur la sécurité routière et le transportLa première session ordinaire de l’année en cours du Conseil économique et social (CES) a débuté mardi 29 juillet 2008 à Ouagadougou et se poursuivra jusqu’au 19 août prochain. La question du transport et de la sécurité routière est au centre des débats des conseillers. Sous le thème de : "Transport et sécurité routière au Burkina Faso, un problème de sécurité publique, de civisme et de gouvernance : défis et perspectives", se tient la première session ordinaire 2008 du Conseil économique et social (CES) du 29 juillet au 19 août 2008, à Ouagadougou. Pendant trois (3) semaines, les membres du CES vont, à entendre la 4e vice présidente de l’institution, Aïcha Traoré/Sanou, "procéder à un examen minutieux et approfondi de la problématique du transport et de la sécurité routière (...), en vue de faire des propositions et des recommandations". Ainsi, des travaux en plénières seront consacrés à l’examen du rapport introductif produit par la commission, à l’audition des communications, organisées en panel ou en conférences... Dans son allocution, le président du CES, Thomas Sanon a souligné l’importance du thème choisi pour la session ordinaire. Pour lui, de tout temps, l’homme a toujours pratiqué le transport. "L’intérêt de cette activité dans la vie humaine n’est plus à démontrer. Moyen indispensable de circulation des richesses et de rapprochement entre les peuples, le transport joue un rôle déterminant dans la promotion de la croissance économique et la réduction de la pauvreté" a-t-il précisé. De l’avis de Monsieur Sanon, la sécurité routière est un défi permanent. C’est pourquoi, il a préconisé le renforcement de l’arsenal réglementaire et législatif pour combatte avec beaucoup plus de fermeté les comportements irresponsables sur la route. Le président du CES a aussi souhaité la mobilisation des forces de défense et de sécurité, la modernisation de leurs outils afin d’assurer au mieux les contrôles, d’étendre la sensibilisation et de sévir s’il y a besoin. Thomas Sanon veut également qu’un grand soin soit apporté aux infrastructures routières au Burkina Faso. Alban KINI (alban-kini@yahoo.fr) Sidwaya |