Sécurité alimentaire : La société civile pour une renaissance des banques de céréalesLe Réseau des organisations de la société civile pour la sécurité alimentaire durable (ROSSAD) a organisé un atelier d’information sur la situation au Burkina au profit de ses partenaires techniques et financiers. Il était également question de leur faire le bilan des activités. Un an sur deux, des familles vivent des disettes mais de façon isolée et imperceptible par le gouvernement. C’est ce qu’a révélé le représentant de SOS Sahel international/Burkina, M. Alfred Sawadogo. Celui-ci est également le secrétaire général du Réseau des organisations de la société civile pour la sécurité alimentaire durable (ROSSAD). "Depuis la sécheresse des années 70, des initiatives ont été imaginées pour mettre les populations à l’abri des crises alimentaires répétées. Il a par ailleurs, invité le gouvernement burkinabè à persévérer dans le soutien aux populations sinistrées et à réduire les importations massives qui, selon lui, constituent un danger permanent pour la production nationale. D’autre part, il était question de faire le bilan et de dresser des perspectives. En outre, il s’agissait de faire des recommandations. L’origine du ROSSAD remonte à l’atelier de réflexion et de mobilisation de la société civile pour la sécurité alimentaire au Burkina Faso tenu du 26 au 28 juillet 2005. Depuis lors, SOS Sahel International accompagne ce réseau mais compte se désengager progressivement pour lui permettre d’aboutir à une autonomie dans ses actions. Aimée Florentine KABORE Sidwaya |