14-Juillet à Ouaga : La touche des majorettes de SimonLa tradition a encore été respectée : S.E. François Goldblatt, ambassadeur de France au Burkina, a célébré, avec ses collaborateurs, la fête de l’indépendance de son pays dans la soirée du 14 juillet 2007, à sa résidence, sise au quartier la Rotonde. Au-delà du scénario, presque immuable, et habituellement concocté pour pareille occasion, cette année, la petite touche d’originalité a été la prestation des majorettes de la commune et un défilé de mode. Pour le visiteur, il faut d’abord traverser la barrière de police et ensuite présenter son carton d’invitation ou un autre document faisant foi. Une fois dans l’enceinte de la cour, une vaste allée s’offre à lui et il est accueilli par l’hôte des lieux et son épouse. Sourire de rigueur. Bienvenue à la résidence de l’ambassadeur de France au Burkina. L’on constatait une certaine tolérance quant à la tenue exigée. En effet, beaucoup ont opté pour le décontracté et certains membres de la gent féminine étaient dans des tailleurs très… décontractés. Ça nous change de certaines années, où seuls la tenue traditionnelle et le costume-cravate étaient exigés. Certes, c’était un sujet fort sérieux que l’accueillant a abordé, même s’il n’est pas des plus réjouissants. La plupart des invités l’ont écouté comme des catéchumènes, quand bien même certains n’avaient d’yeux que pour le défilé militaire qui a eu lieu le matin même, à Paris et a été projeté sur une toile géante. A la fin, les convives ne se sont pas fait prier pour honorer les boissons et les amuse-gueules qui étaient à portée de main. Le côté spectacle n’a pas du tout été oublié, avec un défilé de mode, par un jeune styliste burkinabè, et une prestation fort applaudie des majorettes de la ville de Ouagadougou. Issa K. Barry L’Observateur |