L’au revoir du président du CSC au monde de la communication"S’il vous plaît, adoptez la convention collective", plaide Luc Adolphe Tiao
lundi 16 juin 2008.Appelé à servir le Burkina Faso comme ambassadeur à Paris, le président du Conseil supérieur de la communication (CSC) a offert une réception d’au revoir au monde de la communication, le vendredi 13 juin 2008 au Mess des officiers à Ouagadougou. "Nous garderons toujours de vous, l’image d’un homme intègre, disponible, soucieux du travail bien accompli et surtout très proche de ses collaborateurs", dixit Urbain S. Traoré, vice-président du Conseil supérieur de la communication (CSC). Phrase prononcée à l’occasion de la réception que le président du CSC, Luc Adolphe Tiao, a offert en guise d’au revoir. Appelé en effet à représenter le Burkina Faso en France, le président Tiao a convié le monde de la communication, le vendredi 13 juin 2008 à Ouagadougou pour un cocktail d’au revoir. En présence du ministre de la Culture, du Tourisme et de la Communication et de celui de la Promotion des droits humains, les collègues du CSC ont apprécié l’humilité et la simplicité du président pendant les sept années passées à la tête de l’institution. Grâce à ses vertus et à l’accompagnement des partenaires, le CSC n’est plus perçu comme le gendarme des médias, a souligné M. Urbain S. Traoré. Pour sa part, le président de la Société des éditeurs de la presse privée (SEP), Shériff Sy, a affirmé que Luc Adolphe Tiao n’a pas été un "prédateur" à la tête du CSC. La SEP a apprécié l’esprit de dialogue et surtout l’accès facile de l’homme. "Nous avons accès directement à son bureau sans audience. En plus, nous avons son numéro de téléphone portable", a dit Shériff Sy. Aussi, le président de la SEP a souhaité que la convention collective soit adoptée dans les deux mois à venir. Embouchant la même trompette, Boureima Jérémie Sigué, directeur général des Editions Le Pays se convainc que le combat mené pour la liberté et la promotion de la presse, fait de Luc Adolphe Tiao un homme bien pour la profession de journaliste et partant, du Burkina Faso. "Votre mérite professionnel, vos valeurs humaines sont régulièrement réhaussés, soulignés par votre extraordinaire capacité à concilier l’humilité et la fonction, la pondération et la hauteur du rang", a souligné M. Sigué. Tous les intervenants ont vu en l’homme un grand soldat du développement du Burkina Faso. Ils lui ont souhaité bon vent dans son nouveau poste. Jonathan YAMEOGO Sidwaya |