Médiateur du Faso : Journée d’information sur le phénomène de la vie chèreCes derniers mois, le Burkina Faso a connu des mouvements de protestations contre la flambée des prix des denrées de première nécessité : Le renchérissement du coût de la vie, consécutive à la hausse continuelle des prix, grève en effet le budget de la plupart des ménages. Le gouvernement a réagi en prenant des mesures telles que la suspension temporaire de la perception des droits d’entrée sur les produits de grande consommation. Malgré cette solution, gouvernants et consommateurs continuent de se lancer la balle ; les premiers estiment avoir fait d’importants efforts, tandis que les seconds trouvent ces mesures insuffisantes, sinon inefficaces. Le Médiateur du Faso, pour sa part, reste préoccupé par la situation. Le droit à la nourriture ou droit à l’alimentation reste en effet un droit fondamental qui devrait se traduire par la disponibilité de la nourriture et son accessibilité pour les populations. Les causes Pour les deux économistes, la flambée des prix s’explique par des facteurs internationaux et des facteurs internes. Les causes fondamentales au plan mondial sont de trois ordres : Quelles sont les conséquences ? En ce qui concerne l’impact de cette hausse vertigineuse des prix, les conférenciers ont affirmé que le contre-coup était beaucoup plus ressenti au niveau des personnes à revenus fixes tels les salariés et les paysans pauvres. Par contre, la situation serait avantageuse pour l’Etat, les entrepreneurs et les actionnaires qui possèdent des revenus variables. Les solutions envisageables Comme solutions, à court terme, ils proposent tout d’abord une hausse des salaires (augmentation du pouvoir d’achat) pour rétablir un équilibre sur le marché des biens entre l’offre et la demande. Cette augmentation aura également pour effet de contribuer à la baisse de la tension sociale. Service de communication du Médiateur du Faso |