Mes propositions au Premier Ministre : Réduire les députés à 45Suite aux huit propositions de Joseph Ouédraogo au Premier ministre, Célestin Kouda fait les siennes. Il propose ni plus ni moins, la suppression de certaines institutions et la réduction du nombre de députés à 45. J’ai lu avec intérêt vos propositions à Monsieur le Premier Ministre. Je ne viens pas vous contredire, mais je veux apporter des contributions supplémentaires : Et on en rajoute ; Un ambassadeur peut représenter plusieurs pays ; on en créera que là où il existe un intérêt certain ; Tous ceux qui émargent au budget de l’Etat doivent payer : ministres, présidents d’institutions, gouverneurs,... ; Ce sont là des mesures permettant de réduire la pression sur le bugdget de l’Etat. Mais on ne saurait en rester là. Il est temps d’engager des actions devant permettre à notre pays de sortir à terme de la pauvreté. Je pense qu’avec la crise alimentaire qui se paufine, l’Etat doit remettre au goût du jour, l’aménagement des vallées du Sourou, de Bagré, en plus de travaux de Samandéni. Mais au lieu d’attribuer exclusivement à des paysans qui manquent de savoir faire des parcelles aménagées presque gratuitement comme c’est le cas présentement, il faut envisager une formule mixte permettant de céder de périmètres de grande superficie à des entreprenurs agricoles constitué de fonctionnaires proches de la retraite notamment. L’aménagement d’une plaine de plusieurs milliers d’hectares est coûteux. Il faut qu’àprès investissement on ressente un impact sur le PIB. Pour cela, je pense qu’il est préférable de vendre les prérimètres aménagés à ceux qui ont la volonté réelle de faire l’agriculture mais qui n’ont pas les moyens d’aménager comme il faut un périmètres de plusieurs hectares. Si l’Etat s’engageait aujourd’hui dans cet élan, cela pourrait intéresser, j’en suis sûr, beaucoup de fonctionnaires qui aspirent à l’agriculture après leur retraite mais qui en sont dissuadés par le coût élevé des investissements à entreprendre. Je suggererais même à Monsieur le Premier Ministre de proposer aux fonctionnaires qui sont à 5 ou 7 ans de leur départ à la retraite, une retraite anticipée dont la compensation serait constituée par la mise à sa disposition d’un périmètre aménagé, en plus d’un fonds de roulement, lui permettant de se lancer dans une agriculture moderne, rentable pour tout le pays. Cela permet de libérer des emplois qui seront occupés par de jeunes chomeurs, réduisant ainsi le chomage dans notre pays. Bien entendu, si la valeur des investissemenets ne peut pas être couverte par la dotation de départ en retraite anticipée, le bénéficiaire s’engage à rembourser le reliquat sur les produits de son exploitation. Une telle mesure a l’avantage de réduire les charges salariales de l’Etat : les salaires versés aux anciens fonctionnaires sont toujours supérieurs en volume, effets des avancements oblige, à ceux versés à des fonctionnaires débutants. Ensuite, si un grand nombre de producteurs sont installés par ce canal, cela accroît la production agricole nationale, ce qui permet de mettre en place une industrie viable, de satisfaire aux besoins nationaux et d’exporter même, ce qui constitue un véritable plus pour notre Balance des Paiements. J’en suis sûr, ce ne sont pas des mesures envisageables à court terme (conjoncturelles), mais pour développer un pays, ce ne sont pas les mesures à court terme qui sont idoines, ce sont au contraire, les mesures à long terme (structurelles). Il faut transformer la structure et là les mesures conjoncturelles ne sont pas adaptées. Il est temps d’envisager des solutions de long terme, parce plus on reporte, plus les investissements à réaliser deviennet plus coûteux. Le temps renchérit les coûts. Voilà, c’est là, ma modeste contribution. C’et à chaud que j’ai réagi. Peut-être que si c’était à tête reposée, je l’aurai mieux enrichi. Bref, il faut toujours apporter sa contribution, peut être qu’elle peut inspirer d’autres personnes. Ciao, à la prochaine ! Célestin KOUDA, Inspecteur des Impôts,
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