Les "parqueurs" se rencontrent dans tous les services
administratifs, et même que les privés, aussi bien que
les particuliers leur font appel. Leur tâche consiste
à ranger et à veiller les engins et les véhicules des
usagers.Ils constituent ainsi, une garantie avec
laquelle on peut éfficacement compter. En effet, en cas
de perte d’engin à eux confiés,la responsabilité du
préjudice leur incombe .
Mais en général, leur habileté à la tâche évite ce genre de déconvenue. Chaque mobylette ou voiture garé bénéficie
automatiquement d’un numéro de la part du gérant. Dans
ces conditions, il est difficile pour un individu venu
à pied de revendiquer le droit de s’en reourner avec
une bicyclette ou une moto .
A ce niveau, les
techniques de gestion varient d’un parking à un
autre.Celui du club de langues fait figure de parangon
: les clients sont soumis à un abonnement(mensuel,
trimestriel ou annuel) régulièrement informés par
communiqués...il existe même un espace spécialement
réservé aux automobiles.
un secteur économique
La gestion des parkings au Burkina constitue une
activité hautement économique à tout point de vue. Les
parkings sont sous-loués à un gestionnaire qui à son
tour, se charge de leur exploitation . Certains de
ses gestionnaires sont par conséquent attributaires de
nombreux parkings à travers la capitale et même à
travers tout le pays , au point de se constituer en
entreprise.
Le prix du parking varie de 25 à 50 fcfa pour les
engins à deux roues , et 100 à 200 fcfa pour les
voitures. Les soirs de fin de semaines, ce sont des
centaines, voire des milliers d’engins qui sont garés
et qui s’étendent à perte de vue.
Les "parqueurs" reversent le produit de leur gestion
au propiétaire. A la fin du mois , ils ont droit à un
traitement que bon nombre d’entre eux aurait aimé plus
conséquent, compte tenu de tout le travail qu’ils
abattent souvent dans des conditions difficiles.
Juvénal Somé
LeFaso.net