Vie de famille : "Honore ton père et ta mère..."Dans la recherche des voies et moyens pour que les enfants (nos enfants) jouissent pleinement de leur vie sur cette terre et pour qu’ils y vivent le plus longtemps possible, j’ai fait cette découverte. Oh ! Combien lumineuse. Il était donc de mon devoir en tant que conseiller conjugal et familial de leur en livrer la teneur ; oui ! de leur proposer cette recette. La quête du bonheur et de la longévité est légitime et on s’y adonne férocement. Les parents se sentent déshonorés sur trois axes que sont ; la désobéissance, la réplique, l’attitude. Cette façon de dire, de faire et d’être enlève aux parents toute autorité et partant les humilie. En deuxième lieu, la réplique, qu’elle soit verbale ou comportementale diminue les parents à tout point de vue. Il n’est pas en effet rare d’entendre un enfant rétorquer à une décision de son père ou de sa mère par : "moi je ne peux pas..." ou simplement se montrer, indifférent à un conseil, à une suggestion ou à un ordre donné. La réplique a ceci de révoltant qu’elle oppose, deux autorités : celle des parents à celle de l’enfant. Quel déshonneur quand l’autorité parentale est bafouée et rejetée ! Le troisième axe du déshonneur pour les enfants, c’est l’attitude qu’adoptent les enfants à leur égard. Quand un enfant est irrespectueux, démontre de l’inconsidération, n’a aucun égard ni pour les paroles, ni pour les actes et encore moins les sacrifices en temps, en matériel et en finance que ses parents consentent pour lui. Cela va de la négligence dans l’entretien des biens au manque d’efforts pour réussir dans les études en passant par le laisser-aller pour des sorties et jeux nocifs, les dépenses incontrôlées, la paresse, les copinages douteux, le refus de s’amender pour des actes avérés répréhensifs, les gestes de défiance, le silence moqueur et j’en passe. Face à tout cela, les parents ont l’âme mortifiée, le profil bas et le moral délabré. Enfin, le déshonneur provient aussi de l’image que l’enfant donne de lui-même et de ses parents dans la société. De nos jours ils sont nombreux, les parents qui ne souhaiteraient pas que leur nom soit collé à tel ou tel enfant. Et pour cause : l’enfant étale au grand jour son manque d’éducation, sa moralité douteuse, son libertinage et toutes sortes de carences. Pauvres parents, obligés de se cacher quand on évoque le nom de leur enfant ! Tout enfant, chaque enfant désire ardemment vivre heureux et le plus longtemps possible. Désir légitime de surcroît ! Et cela est possible si seulement, il voue toute sa force et son intelligence à des paroles, à des actes et à des comportements qui rehaussent ses parents en les tirant "vers le haut" et non le contraire. Pour cela les enfants doivent cesser de narguer les parents face au moindre reproche et au moindre rappel à l’ordre. Ils pensent et disent malencontreusement que le bonheur c’est pouvoir faire ce qu’ils veulent, comme ils veulent et quand ils veulent, même au risque de porter le déshonneur aux parents. Que nenni ! Ils doivent se convaincre que même le "non" de ceux-ci constitue un nid de protection, de sauvegarde et de réel bonheur pour eux. Honorer les parents est à la base du bonheur et de la longévité sur terre. Toute autre voie est suicidaire et va déclencher une série de ratées et de déconvenues pour l’enfant. Honorer ses parents est pour l’enfant ce qu’est pour l’oisillon la chaleur sous les ailes de la femelle (sa mère). Une vie écourtée est toujours une catastrophe et pour l’enfant, et pour les parents, et pour la société. L’honneur fait aux parents, selon notre texte prolonge la vie sur terre. Combien sont-ils, ces enfants qui par entêtement à poser des actes déshonorants pour leurs parents, ont cisaillé leur vie et sont repartis très (top) tôt de ce monde ? Rock Audacien D. DAMIBA Sidwaya |