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Accord politique de Ouagadougou : Marche de remerciement de jeunes Ivoiriens

mardi 19 février 2008.

 

Un groupe de jeunes ivoiriens marche depuis Bouaké dans l’intention d’aller remercier le président du Faso à Ouagadougou pour les efforts qu’il a déployés pour que la paix soit de retour en Côte-d’Ivoire. Arrivés à Bobo-Dioulasso le 16 février 2008, ils ont été reçus à l’Hôtel de ville le dimanche 17 février par les autorités de la ville de Sya.

Au nombre de 9, ces jeunes ivoiriens issus du Centre, du Nord, de l’Ouest du Sud et du Sud-Ouest ont entamé leur « marche sur Ouagadougou » à Bouaké le 5 février 2008. « Notre objectif est de démontrer au président Blaise Compaoré que la jeunesse ivoirienne soutient tout ce qu’il fait », a précisé leur porte-parole, Yao Pascal Okala lorsque le maire de Bobo-Dioulasso, entouré de plusieurs autres autorités de la ville, les a reçus.

Ils viennent donc traduire leur reconnaissance à ce « médiateur crédible qui a fait que la frontière interne qui divisait la Côte-d’Ivoire a disparu ». Mieux, ils entendent présenter leurs condoléances aux Burkinabé dont beaucoup ont payé de leur vie cette guerre. En tant que jeunes, ils se considèrent comme les premiers bénéficiaires de cette paix retrouvée car, soutient M. Okala : « Celui qui a vécu la guerre peut mieux apprécier la marche de la paix ».

Visiblement émues, les autorités bobolaises ont félicité et remercié les jeunes qui marchent « pour la paix définitive en Côte-d’Ivoire et pour la paix des cœurs entre Ivoiriens et Burkinabé ». Le maire de Bobo, Salia Sanou, a insisté sur l’interdépendance entre les deux pays.
C’est d’ailleurs pourquoi il leur a offert le logement, de la nourriture, des tee-shirts et des casquettes à l’effigie du président Blaise Compaoré, de l’argent de poche.

Il a même mis à leur disposition un médecin qui leur a donné des soins et les a fait vacciner contre la méningite. « C’est la première fois, depuis que nous marchons, qu’une autorité se préoccupe de notre état de santé », a noté le porte-parole des marcheurs qui a traduit la gratitude du groupe aux autorités qui les ont mis à l’aise avant leur départ pour Ouagadougou, le 18 février.

Urbain KABORE

Sidwaya