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Plus de synergie dans les projets et programmes de développment

jeudi 14 février 2008.

 

Pour atteindre les objectifs du millénaire et dans le cadre de la lutte contre la pauvreté, le Burkina Faso a en cours deux grands projets de mise à la disposition des populations des zones semi urbaines et des villes secondaires les services de base que sont l’eau et l’électricité.

Pour une réussite de ces projets et particulièrement pour la desserte en eau potable, il serait opportun qu’il y ait une bonne coordination dans la mise en œuvre des projets. En effet, certaines villes ont été dotées d’un réseau d’Adduction d’Eau Potable Simplifié (AEPS) alimenté en énergie électrique par des groupes électrogènes ou avec des panneaux solaires.

Pour ce qui est de l’alimentation des AEPS avec des groupes électrogènes, les frais de fonctionnement et d’entretien du groupe rendent le prix de revient (coût réel du m3) de l’eau élevé rendant ainsi l’activité non rentable car les populations préfèrent s’approvisionner dans les points d’eau alternatifs. En ce qui concerne, l’alimentation en énergie par les panneaux solaires, les charges de fonctionnement sont réduites.

Cependant, pour une réussite de ces différents projets ne serait-il pas judicieux qu’il y ait plus de synergie entre les différents acteurs que sont les différents ministères concernés et les responsables des localités concernées afin que toute structure qui viendrait à intervenir dans une localité qu’elle puisse être informée des projets en cours.

Cela éviterai que des équipements soient désinstallé/ inadéquats avant leurs amortissements. Il en est de même pour certaines études/ réhabilitations ou réfections, par exemple la réfection d’un bâtiment sans tenir compte d’une étude des installations électriques intérieures antérieure. Quel gâchis !

Berah So