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Audience du Premier ministre : Une délégation de la BIDC reçue par Tertius Zongo

lundi 17 décembre 2007.

 

Le Premier ministre, Tertius Zongo, a reçu vendredi 14 décembre 2007 en fin d’après-midi, une délégation de la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC).

Conduite par son président Christian Adovelande, la délégation est venue rendre une visite de courtoisie au chef du gouvernement, lui faire un compte rendu des travaux du conseil d’administration de la banque qui se sont tenus le mercredi 12 décembre 2007 et en même temps, lui présenter les dossiers soumis au Conseil des gouverneurs qui a eu lieu le jeudi 13 décembre 2007.

"Nous sommes là dans le cadre de nos réunions périodiques et c’est normal que nous fassions une visite de courtoisie au Premier ministre". "Les travaux du Conseil d’administration ont été essentiellement axés sur le financement des projets et en ce qui concerne le Burkina Faso, nous avons eu à accorder une ligne de crédit à Burkina-Bail pour le soutien aux petites et moyennes entreprises, d’un montant de deux milliards de francs CFA. Il y a eu naturellement celui d’électrification rurale au Bénin pour un montant d’à peu près 20 millions de dollars, les télécommunications en Sierra-Leone pour 30 millions de dollars et des projets privés au Sénégal dans le domaine de l’hôtellerie...", a indiqué le président Adovelande.

Les travaux du Conseil des gouverneurs ont eux, concerné spécifiquement le plan stratégique de la banque, les cinq ans à venir, selon Christian Adovelande. "Nous avons présenté ce plan au chef du gouvernement pour recueillir ses observations, les orientations à donner et la conduite à tenir...", a souligné le porte-parole de la délégation à la presse.

Etienne NASSA


Une délégation de la BOAD chez Tertius Zongo

Une délégation de la Banque ouest-africaine de développement BOAD) conduite par son président par intérim, Issa Coulibaly a rendu une visite de courtoisie au Premier ministre du Burkina, Tertius Zongo, le 13 décembre 2007 à Ouagadougou.

Rendre compte de la vie de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) et faire le bilan du conseil d’administration de l’institution tenu le 8 décembre dernier à Ouagadougou. Telles ont été les raisons de la visite de courtoisie d’une délégation de la BOAD conduite par son président par intérim, Issa Coulibaly, le 13 décembre 2007.

Selon M. Coulibaly, ils ont expliqué à Tertius Zongo qu’ils ont approuvé de très importants dossiers sur les perspectives financiers de la BOAD au cours de leur conseil d’administration. "Cela vient conforter les interventions de la Banque en faveur de nos Etats", a indiqué Issa Coulibaly. "Nous avons assuré Tertius Zongo que leur institution se porte bien, tant sur le plan opérationnel que sur celui de la maîtrise du portefeuille et également au niveau de la maîtrise de la croissance", a confié le président par intérim de la BOAD. M. Coulibaly a laissé entendre qu’ils ont aussi rassuré M. Zongo que la BOAD est à la disposition des Etats pour leurs préoccupations particulières.

Il a relevé que ces préoccupations sont d’ailleurs immenses en se référant à la lutte contre la pauvreté, les problèmes d’intégration des économies par les routes, les télécommunications, etc. Le président par intérim de la BOAD a souligné que le Premier ministre les a écoutés avec beaucoup de satisfaction et leur a prodigué d’utiles conseils et des encouragements pour continuer leur mission. A propos des chantiers de la BOAD, M. Coulibaly a fait observer qu’ils sont dans tous les domaines au Burkina Faso, surtout dans la construction des routes et le financement de la construction du barrage de Samendéni.

De façon générale, "les préoccupations dans tous les Etats de l’UEMOA sont les mêmes", a mentionné le président par intérim de la banque sous régionale. "Nous avons ouvert un vaste chantier pour faire en sorte que les problèmes de base des populations puissent être pris à bras-le-corps par l’institution de développement de l’UEMOA qu’est la BOAD", a précisé Issa Coulibaly. Pour lutter contre ces fléaux, M. Coulibaly a indiqué que les interventions sont multiformes, il faut surtout que les communautés puissent communiquer entre elles, échanger les produits, les biens et les connaissances.

Ali TRAORE (traore_ali2005@yahoo.fr)

Sidwaya