Mois du film documentaire : Une tribune pour les jeunes réalisateursA la faveur du mois du film documentaire, des productions cinématographiques de jeunes réalisateurs burkinabè ont été présentés au public, le 16 novembre dernier, au Centre culturel français Georges Méliès. Les jeunes réalisateurs, faisant leur premier pas dans le cinéma, n’ont pas toujours des opportunités de montrer leurs œuvres au public. Ainsi, “Juste un peu d’amour” racontant la solitude d’une vieille parisienne de Salam Zampaligré, “Tenga dans la mine d’or”, relatant le travail pénible d’un gamin dans une mine d’or sauvage, de Alain Ilboudo, “12, rue Fessart,” faisant un zoom sur la vie des étudiants burkinabè à Paris, de Edwige Taonsa et “Ouaga jazz” réalisé par les étudiants de la première année de l’Institut de l’image et du son (ISIS) ont été présentés au public. Tous des documentaires de 15 mn chacun, ces œuves ont su capter l’attention des cinéphiles. Le parrain de la soirée et cinéaste de renommée, Gaston Kaboré, a salué l’initiative de l’Association Ecrans. Le cinéma documentaire, a-t-il dit, est l’école du regard et permet d’explorer une réalité dans laquelle nous sommes témoins et acteurs. Gabriel SAMA Sidwaya |