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Décès de Benoît Lompo : Il s’appelait Myemba

mercredi 31 octobre 2007.

 

Ce Gourmantché bon teint qui s’est éteint hier mardi 30 octobre dans la matinée à 66 ans, ainsi que l’avaient baptisé ses parents de Mantougou, avaient droit de vie et de mort sur tout. Un prénom, somme toute, prémonitoire quand on sait que sa carrière professionnelle, il l’exercera dans les grandes sphères de la magistrature.

Me Myemba Benoît Lompo, puisque c’est de lui qu’il s’agit, s’en est donc allé après avoir occupé, entre autres, les fonctions de :
- Président de la Cour suprême du Burkina Faso (29/09/1983) ;
- Président de la Haute cour judiciaire de Ouagadougou (4/05/1984) ;
- Grand chancelier des Ordres révolutionnaires (27/09/1989) ;
- Vice-président de la Commission constitutionnelle (1990) ;
- Garde des Sceaux, ministre de la Justice (26/07/1991) ;
- Grand chancelier des Ordres burkinabè ;
- Député à l’Assemblée des députés du peuple, actuelle Assemblée nationale, en 1992 ;
- Avocat à la Cour depuis le 07 novembre 1997. L’homme politique qu’il fut milita d’abord au Parti socialiste burkinabè (PSB) avant de créer le Parti socialiste unifié (PSU). Il laisse derrière lui une veuve et quatre orphelins.

A l’issue des hommages et la veillée funèbre hier mardi à son domicile à Kamsaoghin (secteur 05 de Ouagadougou), c’est ce matin que le cortège funèbre s’ébranlera pour son village natal de Mantougou, à 13 km de Kantchari, dans la Tapoa où aura lieu l’inhumation de l’illustre disparu cet après-midi. Le programme des cérémonies funéraires, prévoit, en effet, les honneurs militaires à 9h 00, suivis de la levée du corps à 9H30 et du départ pour Mantougou ce mercredi 31 octobre 2007.

L’Observateur