15 octobre 1987 - 15 octobre 2007 : Petit à petit, l’oiseau fait son nidL’histoire de notre pays a montré a un moment donné sa vulnérabilité. Les Etats comme les individus évoluent dans un espace de permanente remise en cause. Le Burkina Faso en a l’expérience. Ayant vécu ces périodes de tensions latentes et ouvertes, l’enfant terrible de Ziniaré a compris que le salut du pays dépendait de son investissement personnel. 20 ans après, le Burkina est un pays qui avance sur la voie du développement. Ces 20 ans de stabilité ont permis de cultiver la paix, la tolérance et la réconciliation. Fruit de la conquête coloniale, le Burkina Faso, en tant que colonie fut créé en 1919, supprimé en 1932 et réparti entre les colonies voisines et enfin reconstitué en 1947. Le Burkina Faso souffre de son enclavement et est aussi défavorisé par la nature. Gouverner un tel pays demande beaucoup de savoir faire. Blaise Compaoré, depuis 1987, fait preuve de sagesse dans la conduite des affaires publiques. En cela, il gagna la confiance du peuple. Le pays a traversé des périodes sombres, l’expérience des deux conflits avec le Mali et des tensions sociales dues à des revendications syndicales. La diversité d’institutions publiques Le président Compaoré a œuvré pour la mise en place d’une diversité d’institutions publiques qui dans leurs missions sont appelées à assurer plus de libertés individuelles et collectives aux Burkinabè. Entamé en juin 1991 avec l’adoption par voie référendaire de la Constitution de la IVe République, le processus de démocratisation s’est poursuivi avec la tenue d’élections présidentielles en 1991, 1998 et en 2005 et législatives en 1992, 1997 et en 2007. Le développement dans la paix Depuis 1998, dans son programme, pour un développement solidaire, à l’occasion de l’élection présidentielle, Blaise Compaoré soutient que « la politique étrangère de notre pays est au service de l’amitié et de la coopération entre les peuples et les Etats. Dans ce sens, je veillerai à ce que notre pays continue d’apporter son soutien, sa collaboration, et sa disponibilité pour le règlement des conflits et la gestion des crises, surtout en Afrique. Rien de durable ne peut être construit sans la paix et la sécurité. C’est pourquoi notre pays continuera de participer activement aux efforts de l’Organisation de l’unité africaine, de l’Organisation des Nations unies et de la Communauté internationale pour la prévention et la gestion des conflits, pour la stabilité et la paix dans le monde ». Au-delà de la nécessité pour le Burkina Faso de vivre et de se développer dans un environnement de paix, la présence du pays dans la gestion des crises sous-régionales constitue une action de relations publiques internationales et une mesure de bonne gouvernance. La médiation a permis la signature de l’Accord de Ouagadougou sur la crise togolaise. Sa médiation en Côte d’Ivoire a réussi à ramener la réconciliation. Kibsa KARIM L’Opinion |