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Policiers agressés en Guinée : "l’incident est clos", estime Jean-Marie Bockel

samedi 25 août 2007.

 

Le secrétaire d’Etat français à la Francophonie, Jean-Marie Bockel, a estimé vendredi que l’incident était "clos" après l’agression de six policiers français à leur arrivée à la mi-août en Guinée où ils reconduisaient par avion deux ressortissants guinéens en situation irrégulière.

"Quand je vois la réponse des autorités guinéennes qui s’excusent et qui disent : ’A l’avenir, on va mieux s’organiser avec les autorités françaises’, je considère que l’incident est clos", a-t-il déclaré sur RTL, se refusant à parler d’"incident diplomatique".

"Les autorités guinéennes ont réagi aussitôt, ont compris qu’il y avait là un problème d’organisation", a expliqué M. Bockel, ajoutant que des contacts avaient eu lieu "de part et d’autre pour que ces déplacements soient mieux préparés".

Il a salué le courage des policiers, qui "ont quand même vécu des mouvements de foule". Pris à partie à l’aéroport de Conakry par une partie des passagers de l’avion ainsi que par un "comité d’accueil" au sein duquel figuraient des policiers guinéens, les policiers ont bénéficié à leur retour à Paris de trois à huit jours d’interruption de travail pour des douleurs dorsales, costales, lombaires et des plaies au visage.

Plaidant pour une "immigration mieux organisée et structurée", assortie d’"une volonté de fermeté et de clarté dans la règle du jeu", Jean-Marie Bockel a jugé que "cette question des reconduites va se poursuivre tant qu’on n’aura pas une régulation".

AP



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