Fête du « chitoumou » : La 3e édition bat son pleinLa place de l’Hôtel de ville de Bobo-Dioulasso accueille du 4 au 11 août, la 3e édition de la fête de la chenille de karité appelée en langue dioula « chitoumou ». Depuis samedi dernier donc, le site de la manifestation grouille de monde et les amateurs de « chitoumou » semblent y trouver leur compte. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le « chitoumou » n’est plus l’affaire de la seule communauté Bobo. En tout cas, la 3e édition de la fête consacrée à cette denrée a donné à le constater. Depuis l’ouverture du site samedi dernier, les stands ne désemplissent pas. Des communautés d’ailleurs et même des touristes étrangers y convergent pour déguster des mets à base de « chitoumou », avant de s’en approvisionner pour leur retour. Sur l’aire de la manifestation, le « chitoumou » est présent dans toute sa diversité et toute sa richesse nutritive. A la base de cette initiative, l’Association pour l’épanouissement de la commune de Bobo-Dioulasso (AECB) qui contribue ainsi au rayonnement du patrimoine culturel local. Dans leur intervention, le maire de la commune de Bobo-Dioulasso et le secrétaire permanent de la Semaine nationale de la culture (SNC) représentant le ministre de la Culture, du Tourisme et de la Communication ont tour à tour, salué l’engagement culturel de cette association. Pour le secrétaire permanent de la S NC Bitchibaly Dansa, « le fait que les jeunes prennent à bras-le-corps la préservation de leur patrimoine prouve, s’il en était besoin, que notre culture sera pérennisée ». En marge de la mini foire, une conférence publique sur le « chitoumou » a été conjointement animée par le docteur Moussa Ouédraogo du CNRST et le professeur Ouettien Bognonou. A cette occasion, la salle des fêtes de l’Hôtel de ville a fait le plein d’un public venu pour découvrir le « chitoumou » dans tous ses aspects. Frédéric OUEDRAOGO Sidwaya |
Vos commentaires
1. Le 8 août 2007 à 18:56, par Le chef des peulh En réponse à : > Fête du « chitoumou » : La 3e édition bat son plein
Aujourd’hui, le chitoumou est plus demandé par les peulh que par les bobos. Ah Ah Ah..