Jean-Baptiste Compaoré, grand argentier du Burkina : "Nous ne voulons pas tuer la poule aux œufs d’or"Plus d’une année après la tenue de la première semaine financière, l’Administration de ce département vient d’organiser du 9 au 12 juillet à la CGP la deuxième semaine de la même veine, autour du thème : "Renforcer le partenariat pour une synergie d’actions au bénéfice du développement du Burkina". Un large éventail d’acteurs du monde économique a été invité à participer à ces 4 jours d’échanges. Il s’agit des banquiers, des assureurs, des industriels des miniers, des éleveurs, des agriculteurs et de personnalités des secteurs des transports et BTP. Cette seconde semaine a porté sur les réponses à donner aux préoccupations soulevées lors de la première en juin 2006. En ce qui concerne les travaux pratiques, 6 groupes ont été constitués, et à chaque groupe trois présentations ont été faites, toutes ayant trait aux problèmes retenus l’année passée et aux innovations introduites par le ministère des Finances. Ainsi a-t-on échangé sur les questions des marchés publics et de la législation fiscale, qui furent, du reste, l’objet d’une présentation. Une autre communication a insisté sur les obligations vis-à-vis de l’Etat, notamment le paiement de l’impôt et le reversement de la TVA. Mais trop d’impôts ne tuent-ils pas l’impôt ? Ne va-t-on pas tuer la poule aux œufs d’or, s’est interrogé un journaliste s’adressant au ministre des Finances, Jean-Baptiste Compaoré. Que nenni, a répondu ce dernier, mais il faut que chacun joue sa partition, dira—il en substance. D’autres points importants ont intéressé les différents groupes de cette semaine de l’Administration financière. Notamment :
les contrôles intempestifs de la DGD sur les routes ;
Zowenmanogo Dieudonné Zoungrana L’Observateur Paalga |