Trafic routier au Burkina : La bataille constante du développementPour un pays enclavé comme le Burkina, le développement du réseau routier constitue un impératif. Pays sans littoral, c’est-à-dire sans accès direct à la mer, le Burkina fait face à d’énormes obstacles liés à son développement socio-économique. Conscient de cet handicap, le gouvernement burkinabè ne ménage aucun effort pour accorder au secteur des transports les facilitations indispensables à son développement. Le ministre en charge des transports M. Gilbert Noël Ouédraogo en a fait l’économie lors de la réunion internationale ministérielle des pays sans littoral tenue à Ouagadougou. La situation d’enclavement du Burkina, porte un véritable frein à son épanouissement socio-économique. Tous ces effets conjugués font que le gouvernement burkinabè incorpore dans son plan global le développement de la route et du transport comme l’une des stratégies dans la lutte contre la pauvreté. Aujourd’hui le développement du secteur des transports est en plein essor. La politique d’intégration économique de l’UEMOA encourage davantage la libre circulation des biens et des personnes et jouera une grande partition a accéléré le désenclavement de ces pays membres. Offrant du même coup de meilleures perspectives économiques à chaque pays de l’Union. Ainsi donc, le transport routier au Burkina demeure le principal mode de désenclavement intérieur et extérieur (60% des échanges au chemin de fer). Les entraves tant administratives que physiques les plus décriées sont :
Autant d’entraves qui sont d’une manière générale propre à tous les pays sans littoral. L’urgence s’imposait, que ces pays trouvent un cadre de concertation afin de mettre des stratégies communes pour un partenariat avantageux avec les pays maritimes. Théodore ZOUNGRANA Sidwaya |