FAO : 2,5 milliards de FCFA pour l’agriculture burkinabèL’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), à travers trois (3) accords de projet, vient en aide au Burkina Faso. La signature des conventions a eu lieu mercredi 13 juin 2007 à Ouagadougou. Dans le cadre de l’appui apporté au Burkina Faso pour l’intensification agricole, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a remis plus de deux milliards et demi (2,5 milliards) à l’Etat burkinabè. Cette somme est répartie à travers trois accords de projet. Le premier accord d’un montant total d’un milliard deux cent quatre vingt dix neuf millions trois cent quarante cinq mille (1 299 345 000) F CFA est octroyé par le gouvernement de l’Espagne au Burkina Faso. Cette somme servira au financement du projet d’intensification agricole par la maîtrise de l’eau dans les régions du Centre-Sud et du Centre-Ouest. Quant au second accord, son montant est d’un milliard cent quatre vingt quatre millions cinq cent mille (1 184 500 000) F CFA environ. Il est offert par le gouvernement vénézuélien au Burkina Faso en vue de financer le projet d’intensification agricole par la maîtrise de l’eau dans les régions du Plateau central, du Nord et du Sahel. Les deux premiers accords s’exécutent en deux ans chacun et ont pour objectif général de renforcer la sécurité alimentaire des villages et régions à haut risque climatique. Les projets vont contribuer à la réduction de la pauvreté par entre autres, l’animation et la sensibilisation des populations sur le renforcement de leurs capacités, la diversification de la production agricole autour des périmètres irrigués à travers le petit élevage et la pêche. Et à entendre le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques, Salif Diallo, "ce sont cinq cents (500) hectares qui seront aménagés et deux mille cent (2 100) familles qui sont concernées et dont la situation va s’améliorer". Pour la représentante de la FAO, Mme Marie Noëlle Koyara dont le mandat est à terme, son institution accorde une priorité au Burkina Faso et continuera de soutenir le pays dans la lutte contre la pauvreté. Alban KINI Sidwaya |