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La patrie, un bien commun

mercredi 16 mai 2007.

 

A peine élu, Nicolas Sarkozy a décidé de passer outre le clivage politique gauche-droite pour l’intérêt de la France. Ainsi, le nouveau président a décidé de s’entourer de compétences de la gauche comme du centre, en plus de celles de la droite, son bord politique pour bâtir une nouvelle France.

Loin d’être du clientélisme, cette attitude est la preuve qu’on peut faire la politique autrement pourvu que l’on ait, comme ambition, l’intérêt supérieur de la nation.

Et cela marque une rupture d’avec ce qu’on a l’habitude de voir ou de vivre sous d’autres cieux, notamment en Afrique. Dans cette partie du monde, on n’est pas toujours ouvert au partage du pouvoir, voire au partage du gâteau. D’aucuns, une fois aux commandes, s’estiment investis d’une mission divine oubliant alors qu’ils ne sont que de simples mortels, donc des personnes susceptibles de se tromper.

On préfère responsabiliser des incapables pour peu qu’ils appartiennent à la mouvance majoritaire au détriment de techniciens ou de technocrates dont le crime est d’être apolitique ou d’appartenir à un autre courant de pensée. Et quand on veut faire appel à ces personnes, on exige d’elles qu’elles se "convertissent". L’intérêt de la personne passe avant l’intérêt du pays.

Et c’est bien dommage. La pensée unique se révèle de plus en plus dans le contexte de la mondialisation comme une vision étriquée du monde, une mauvaise appréciation du présent et donc le signe d’un avenir incertain.

Rabankhi Abou-Bâkr ZIDA

Sidwaya



Vos commentaires

  • Le 16 mai 2007 à 18:49, par maniche En réponse à : > La patrie, un bien commun

    Pour une première Bravo SIDWAYA !!!!(suivez mon regard). Ontinuez ainsi et votre journal s’achetera davantage