Sécurité alimentaire : Pour une revue des différents programmes

L’atelier régional sur les programmes nationaux de sécurité alimentaire ambitionne de passer en revue les différents programmes nationaux et régionaux aux fins d’avoir des orientations claires qui pourraient aider à la conception d’un programme porteur. Cet atelier est le fruit d’un partenariat entre l’UEMOA et la FAO.

Depuis 7 ans, ces deux institutions travaillent, dans le cadre d’un programme régional de sécurité alimentaire, au développement des échanges régionaux de produits agro-alimentaires et à l’intégration régionale. Grâce à cette coopération, note la représentante de la FAO au Burkina, Mme Marie Noël Koyara, l’UEMOA vient de se doter de "textes réglementaires harmonisés sur la sécurité sanitaire de végétaux, des animaux et des aliments", et ce, depuis le 6 avril dernier.

Le commissaire de l’UEMOA représentant celui chargé du Développement rural, des Ressources naturelles et de l’Environnement, Ruiz Barros, a souligné la qualité du partenariat qui existe entre le FAO, la coopération italienne et l’UEMOA. Pour M. Barros, c’est un exemple réussi de programmes régionaux de sécurité alimentaire à travers le monde.

C’est pourquoi il s’est réjoui de la tenue de cet atelier qui constitue "une opportunité pour débattre des enjeux de la dimension régionale de la sécurité alimentaire" et une occasion de "partage des leçons apprises au cours de la mise en oeuvre des programmes nationaux de sécurité alimentaire au sien de l’espace UEMOA".

Toute chose qui conduira à la définition d’orientations d’un programme régional de sécurité alimentaire élargi. Mme Koyara a tenu à saluer l’effort fait par la coopération italienne qui, depuis 2005, apporte un appui complémentaire à la mise en oeuvre du programme spécial régional de sécurité alimentaire de l’UEMOA sur la base des besoins exprimés.

Présent à cet atelier, le délégué de FAO-siège, Paolo Lucci Chianssi, a traduit tous ses encouragements aux participants à l’atelier afin que les objectifs visés soient atteints. Au soir du 25 avril 2007, l’atelier de Ouagadougou pourrait brandir des conclusions heureuses qui satisfassent partenaires et participants.

Par Alexandre Le Grand ROUAMBA

Le Pays