Législatives du 6 mai 2007 : Message du président de la CENIElectrices, électeurs du Burkina Faso, Demain, 14 avril 2007, s’ouvre la campagne électorale en vue des élections législatives du 6 mai 2007. Je voudrais, à cette occasion, m’adresser à vous, électrices et électeurs, ainsi qu’à l’ensemble des autres acteurs de notre démocratie. Chères concitoyennes et concitoyens, Dans les élections législatives du 06 mai 2007, à l’instar de toutes les autres consultations électorales, il s’agit pour vous toutes et vous tous, d’exprimer, à travers votre vote, l’idée que vous vous faites du Burkina Faso. Est-il alors nécessaire de vous rappeler que le Burkina Faso est le bien commun de tous les Burkinabè ? Doit-on souligner que notre pays va au-delà des débats politiciens, au-delà des considérations partisanes ? C’est pourquoi, pour la cause de la démocratie, pour la cause du Burkina Faso qui sont plus importantes que nos ambitions individuelles, je vous exhorte à vous rendre massivement dans vos bureaux de vote habituels pour retirer votre carte d’électeur du 14 au 28 avril, et aux urnes le dimanche 6 mai 2007, en citoyens libres et éclairés, afin de faire le choix que vous dicte votre conscience. L’acte de civisme que chacun de nous devra accomplir ce jour-là, sera le remboursement d’une partie de la dette que nous devons à notre pays. En accomplissant notre droit et notre devoir d’électrice ou d’électeur, nous remplirons notre obligation envers la société. C’est aussi ce qui fera de nous des citoyens ou renforcera notre citoyenneté. Mesdames et Messieurs Rappelez-vous seulement que, chaque vote compte Mesdames et Messieurs les responsables avec partis et formations politiques, Mesdames et Messieurs les candidats, Du 14 avril au 4 mai prochain, vous aurez trois semaines pour parler aux électrices et aux électeurs, pour leur expliquer vos projets et programmes respectifs, pour les convaincre, pour les mobiliser. Les mots, ai-je besoin de le dire, engagent pour l’avenir. On ne peut donc pas promettre tout et son contraire. Tout n’est pas permis, même pendant une campagne électorale. En effet, les Burkinabè ont le droit de pouvoir faire leur choix en toute connaissance de cause. Les partis politiques, ont, dès lors, un devoir absolu de sincérité et de clarté. La désaffection des citoyens-vis-à-vis de la chose électorale vient aussi des promesses démesurées et non réalisables. Mesdames et Messieurs, La politique, telle que nous la vivons dans notre pays, c’est la confrontation des idées et des convictions. Toutes et tous, vous refuserez de diviser le Burkina Faso et de dresser les Burkinabè les uns contre les autres. Comme vous en avez également pris l’habitude, vous vous investirez dans cette campagne électorale avec les géantes et belles valeurs qui fondent notre Nation. Je vous remercie ! Lire aussi : |