Législatives du 6 mai 2007 : Les 47 partis en lice se partagent 400 millions de F CFALe ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation a procédé jeudi 12 avril 2007 à la remise de chéques aux partis politiques. 400 millions de F CFA ont été répartis entre les formations politiques en lice pour les législatives de mai 2007 et 100 millions répartis dans le cadre du financement des activités des partis politiques hors campagne électorale. Les partis politiques en compétition pour les élections législatives du 6 mai 2007 ont reçu la subvention de l’Etat. Au total, 400 millions de F CFA ont été répartis au prorota du nombre de candidats présentés. Au bas de l’échelle se trouve le Mouvement d’animation culturelle pour l’ennoblissement de la politique (MACENPOL) qui a reçu 213 220 F CFA pour les 2 candidats qu’il présente. De même, au titre du financement des activités des partis politiques hors campagne électorale par des fonds publics, l’Etat a débloqué un “gombo” de 100 millions de F CFA à leur intention. Ainsi, des 100 millions, 50% ont été répartis entre tous les partis politiques ayant obtenu au moins 5% des suffrages exprimés aux dernières élections législatives au prorata du nombre de suffrages. 50% ont été répartis de façon égalitaire entre tous les partis politiques reconnus et à jour eu égard à leur statuts et ayant pris part au moins à un scrutin. Le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation Clément P. Sawadogo a précisé qu’il s’agit d’un financement public des partis politiques et comme tout financement public, il est forcément assorti de l’obligation de justification des fonds reçus. “Tout fonds public délapidé donne lieu à des sanctions,” a relevé le ministre Sawadogo. Des sanctions politiques peuvent être prises. Bachirou NANA Sidwaya Lire aussi : |
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1. Le 15 avril 2007 à 22:36 En réponse à : > Législatives du 6 mai 2007 : Les 47 partis en lice se partagent 400 millions de F CFA
Bonjour à tous,
A y regarder de près, finalement, la démocratie et son corrolaire (fonctionnement des partis politiques) sont un prix fort à payer pour les caisses de l’Etat "providence". Et, si seulement, les fonds, ainsi destinés aux financements publics des partis politiques pouvaient, exclusivement, servir pour la dotation de tous les villages burkinabé reculés des infrastructures centrales, d’un forage, d’une école, ou d’un poste de santé primaire (comprenant dispensaire, maternité et pharmacie), le Burkina Faso gagnerait quelques places dans le classement mondial. Me Kéré, France.