XIIIe assemblée générale nationale de l’ABBEF : S’engager davantage pour les familles burkinabè
L’Association burkinabè pour le bien-être familial (ABBEF) a tenu les 15 et 16 décembre à Koudougou, sa XIIIe assemblée générale nationale. La XIIIe assemblée générale nationale de l’ABBEF a été une tribune pour les participants venus de tous les quatre coins du Burkina, d’apprécier les actions menées au cours de l’année 2006, d’en tirer des leçons et de prendre de nouveaux engagements pour 2007. Aussi, l’examen des différents rapports par les participants a guidé les échanges des membres de la structure. Les rapports présentés ont dans leur ensemble été positivement santionnés par les participants. Ce qui dénote qu’en 2006, les volontaires de l’ABBEF, mais aussi les membres du staff ont accompli leur mission avec courage et abnégation. Pour l’année 2007 qui s’annonce, les participants à la XIIIe assemblée générale nationale, sous le contrôle bienveillant du président national de l’ABBEF, ont pris de nouveaux engagements en vue du renforcement de leurs actions, de la diversification des sources de revenus ainsi que de l’accroissement des recettes. S’il est vrai que l’association bénéficie de l’appui technique, financier et matériel de certains partenaires au développement dont entre autres, l’Etat burkinabè, l’IPPF, l’UNFPA, l’UNICEF, l’UNISAM, il n’en demeure pas moins, selon El Hadj Ibrahiman Sakandé, que l’ABBEF fait de plus en plus face à une baisse de ses ressources et des subventions. Ce qui, selon lui, affecte sérieusement la mise en œuvre des projets et programmes. C’est pourquoi, un appel a été lancé aux différents partenaires à toujours soutenir l’ABBEF, association d’utilité publique afin qu’elle puisse toujours répondre aux besoins des populations en matière de santé sexuelle et de la reproduction. Du reste, à l’occasion de l’ouverture de l’assemblée générale tout comme à la clôture, l’ABBEF a reçu le soutien renouvelé de l’Etat burkinabè. En effet, le directeur régional de la Santé du Centre-Ouest, le Docteur Ali Patrice Combary qui a prononcé le discours d’ouverture au nom du ministre de la Santé et, avec à ses côtés, le secrétaire général de la région du Centre-Ouest, a dit toute la satisfaction du Burkina pour les multiples actions que mène l’ABBEF. C’est ce qui justifie, selon lui, la distinction reçue par l’association le 11 décembre dernier, faisant d’elle officier de l’Ordre du mérite burkinabè. Le représentant du ministre de la Santé a, à l’occasion fait mention spéciale à l’ABBEF pour la qualité de ses programmes mis en œuvre au profit de la santé des populations. L’Etat burkinabè, à travers le ministère de la Santé, ne ménagera aucun effort pour accompagner l’ABBEF dans sa noble mission, a-t-il souligné. A l’occasion de cette XIIIe assemblée générale nationale, l’ABBEF a reconnu les efforts de certains volontaires. François KABORE (AIB/Koudougou) Deux questions au président national de l’ABBEF Quels sentiments vous animent au terme de cette XIIIe assemblée générale nationale ? El Hadj Ibrahiman Sakandé : J’ai le sentiment que tous les volontaires de l’ABBEF venus de tout le Burkina se sont encore davantage engagés à se mettre au service du bien-être familial au Burkina de façon bénévole. Nous constatons également leur total engagement pour que tout ce qu’ils font déjà soit maintenu dans la qualité. Mieux, ils se sont engagés dans de nouveaux projets à travers le Burkina et je ne peux qu’avoir des sentiments de satisfaction. Quel bilan personnel pouvez-vous établir après une année de présidence nationale ? El Hadj I.S. : Si l’on s’en tient à l’appréciation de l’ensemble des volontaires, je constate qu’au terme de nos travaux ici à Koudougou, ils ont pris une résolution félicitant le bureau national après un an de mandat. Cela est une source de satisfaction. Mais, je considère cette satisfaction comme un défi qu’on nous lance, une invite qui nous est faite pour que nous fassions mieux ce que nous faisons. Cette première année me permet également de constater et de dire que les ouvriers de la plume comme du micro doivent de plus en plus s’engager au niveau des associations, ONG et organisations de la société civile afin de contribuer au bien-être des Burkinabè. Propos recueillis par F.K Sidwaya |